Environnement : « On s’empoisonne soi-même, après on cherchera vite un sorcier »
C’est l’une des réactions qu’a suscité notre article du jeudi 22 août 2019, http://www.rfmtv.net/kisangani-les-rues-de-la-commune-tshopo-sont-devenues-des-poubelles/. Selon les internautes, le bourgmestre devra faire quelque chose car il a une équipe d’assainissement pour ce faire. Il pourra écrire au Gouverneur de Province pour un appui allant dans le sens d’améliorer l’environnement de la commune de la Tshopo. Nos lecteurs estiment que la santé n’a pas de prix. Le bourgmestre, selon les différentes réactions enregistrées, peut certainement faire quelque chose en appliquant aussi la réglementation en matière d’assainissement qui interdit des décharges sauvages sur la place et la voie publiques. La population doit incinérer les déchets ou mieux les transformer en biomasse pour des jardins potagers à domicile ou évacuer ces ordures hors des zones résidentielles.
Ils estiment qu’il y a urgence d’organiser le ramassage et le recyclage des ordures ménagères qui peuvent être utilisées à plusieurs fins: énergie renouvelable, engrais naturel, etc.
Pour le Professeur Alphonse MAINDO, dans d’autres pays, les communes collectent une taxe pour la collecte et le recyclage des ordures ménagères. Les services municipaux passent ainsi pour ramasser les ordures que les foyers sortent selon le programme tracé par la commune: un jour pour les déchets recyclables, un ou deux jours pour les ordures non recyclables comme reste alimentaire et autres déchets organiques, un jour pour les biens encombrants comme les gros meubles dont on se débarrasse, etc.
Le constat est amer. Dans la commune de la Tshopo plusieurs avenues sont transformées en poubelles où tous les déchets de ménages sont jetés. Les caniveaux et rigoles ont du mal à évacuer l’eau surtout en cette période pluvieuse. Presque tous les collecteurs sont en voie d’être bouchés.