ESU/UNIKIS : L’APUKIS lève la grève.

L’APUKIS, association des professeurs de l’Université de Kisangani, réunie en assemblée générale extraordinaire le 23 janvier 2020 au bâtiment B6 de la faculté des sciences vient de suspendre la grève  déclenchée en date du 7 janvier 2020 et decident de reprendre les  activités académiques et de recherche pour ce lundi 27 janvier 2020.

Dans une déclaration lue devant la presse par le secrétaire rapporteur, le professeur Grison Kakumbi, l’APUKIS motive cette décision par des assurances obtenues à l’issue de la restitution de la mission effectuée par son président à Kinshasa dans le cadre du Réseau des Associations des Professeurs d’Universités et des Instituts Supérieur du Congo mais aussi après avoir évalué les décisions et revendications à la suite de la situation de 06 et 07 janvier 2020 dans les différents sites de l’université de Kisangani. En signe de bonne foi et pour être en conformité avec les  résolutions du RAPUCO, les professeurs décident de reprendre les activités.

Cependant, les professeurs exigent du comité de gestion de l’université de Kisangani dans le deux semaines suivants la reprise des activités:
– des sanctions exemplaires des étudiants fauteurs des troubles;
– l’inscription à bonne et due forme des formes des étudiants par le payement de la première tranche des frais d’études au plus tard le 30 janvier 2020;
– l’identification correcte des étudiants effectifs;
– la révision de la clé de répartition des frais d’étude ;
– le reamnagement claire de calendrier académique;
– la réparation des dégâts causés par les étudiants;
– la sécurisation des sites universitaires y compris la création d’un poste de police pour chaqus site.

Des actes de barbariss ont été causés par les étudiants de l’Université de Kisangani en date du 06 et 07 janvier 2020 dans plusieurs sites de l’université de Kisangani. Des actes qui avaient poussé l’association des professeurs de l’université de Kisangani à suspendre les activités académiques jusqu’à la satisfaction totale de leurs revendications. Ils exigeaient entre autre l’amélioration de leurs salaires, la sécurisation des sites universitaires ainsi que de leurs familles.

Pompon BEYOKOBANA

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