Présenté comme une feuille de route ambitieuse pour redresser la province, le programme d’actions du gouvernement provincial de la Tshopo peine à se traduire en actes concrets. Près de 17 mois après son adoption, le contraste entre les promesses faites et la réalité vécue par la population est frappant.
Ceci ressort d’un rapport des leaders interculturels de l’ex-Grande Orientale lu devant le président de l’Assemblée Provinciale de la Tshopo ce Lundi, 06/10/2025 par le professeur Grison-Trésor KAKUMBI BELUMBA accompagné d’une multitude d’intellectuels.
Des engagements nombreux… sans suite visible
Lors de son discours devant l’Assemblée provinciale, le gouverneur Paulin Lendongolia Lebabonga avait promis des actions fortes: réhabilitation des routes, amélioration des services sociaux, relance économique, sécurité, soutien aux jeunes, etc. Mais sur le terrain, les signes d’un début d’exécution sont quasi inexistants.
Les routes de la ville sont toujours en état de délabrement avancé, les marchés manquent d’organisation, les centres de santé fonctionnent avec des moyens dérisoires, et aucune action d’envergure n’a été lancée pour changer le quotidien des citoyens, n’eût-été le programme du gouvernement piloté par la première ministre Judith Suminwa sur l’instruction du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo traduit en actes concrets dans la province de la Tshopo, nous aurions été à la queue.
Une gestion jugée opaque
Le mutisme du gouvernement provincial inquiète : Aucun point d’information, aucun rapport public, ni même une campagne de sensibilisation sur l’état d’avancement du programme. Résultat, la population reste dans le flou, pendant que les frustrations s’accumulent.

Des voix s’élèvent dans la société civile pour exiger des explications sur la non-exécution du programme, financé en partie par les ressources du budget provincial.
La confiance s’effrite
Face à cette situation, la crédibilité des autorités provinciales est mise à rude épreuve. Les citoyens s’interrogent : le programme était-il réaliste ? Existe-t-il une volonté réelle de le mettre en œuvre ? Pourquoi ce silence face aux urgences sociales.
Conclusion : La Tshopo a besoin d’actions concrètes, pas de slogans. Les autorités provinciales sont appelées à sortir de l’immobilisme et à honorer leurs engagements. Le développement ne peut attendre.
SEMUL
