Insécurité/Double meurtre à Kisangani : Un crime passionnel ou un règlement de comptes

.L’insécurité bat record ce dernier temps à Kisangani, ceci malgré l’organisation des états généraux de la sécurité par le gouverneur intérimaire Maurice Abibu Sakapela Bin Mungamba du 16 au 18 Août 2021 dans la salle paroissiale de la Cathédrale Notre-Dame du Très Saint Rosaire.

En effet, deux personnes viennent d’être sauvagement assassinées puis éventrées par leur bourreau au scolasticat dans la commune Makiso à Kisangani.

Cet événement, tristement célèbre, s’est passé dans la nuit du jeudi 14 à ce vendredi 15 octobre courant dans l’enclos d’une antenne de téléphonie mobile non loin de la concession querellée entre les prêtres du sacré cœur et un réseau mafieux bien installé et identifié à Kisangani.

Des versions croisées sont évoquées autour de ces meurtres odieux.

Si certains pointent du doigt accusateur la lenteur de la réaction sur les alertes que les services spécialisés émettent au pouvoir public pour résoudre et éradiquer la problématique de l’insécurité à Kisangani, d’autres par contre évoquent l’incapacité du Maire de la ville de Kisangani à mieux gérer son entité suite au conflit latent qui l’oppose à son adjointe avec qui ils sont d’ailleurs au niveau de la Cour de Cassation.

D’autres vont très loin jusqu’à pousser leur réflexion sur un crime passionnel. C’est comme si l’assassin avait une connaissance intime de ses victimes ou l’une d’elles. Quand on prend le temps de tuer, déshabiller et éventrer ses victimes, il y a une relation intime entre assassin et victime, a estimé le professeur Alphonse Maindo Monga Ngonga dans un groupe WhatsApp.

Du côté population envirronante, l’on soupçonne le réseau mafieux des spoliateurs qui veulent semer la peur et la terreur dans le chef des habitants de cette contrée afin qu’ils abandonnent leurs milieux de vie naturel pour que ces spoliateurs occupent librement cette concession querellée où des nombreuses familles sont menacées de déguerpissement.

Notons que cette bande de spoliateurs avait procédé au déguerpissement forcé des pensionnaires ( orphelins et épileptiques ) hébergés au Centre Saint Laurent et Sainte Bakita, le dimanche vers 20 heures en complicité avec certains agents véreux des services de l’État.

Pour rappel, bien que les états généraux sur la sécurité avaient abouti à l’arrestation des quelques délinquants à Kisangani, la situation sécuritaire reste préoccupante dans la ville de Kisangani où l’on tue paisiblement tous les jours ou presque.

Sébastien mulamba

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