Kisangani : amorcée et réprimée par la police, la marche de Lamuka n’a pas survécue.

La plateforme Lamuka a projeté ce vendredi 17 janvier 2020 une marche pacifique pour dire non aux tueries perpétrés à l’Est de la République démocratique du Congo et plus particulièrement à Beni,  manifestation dont copie pour information a été réservée aux autorités de la ville.

Selon David Mendela, coordonateur provincial de la plateforme Lamuka et secrétaire exécutif du parti politique Écidé, les militants de sa plate-forme et parti politique ont été dispersés par les éléments de la police au lieu de leur rassemblement non loin du lieu communément appelé « dépôt ya Makayabu » non loin du marché central de Kisangani dans la commune Makiso.

Cet acteur politique condamne par la même occasion, l’usage disproportionné de la force par les éléments de la PNC. Ce dernier cite l’usage des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants.

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David Mendela se dit indigné par le comportement des autorités urbaines pour avoir ordonné la répression d’une marche pourtant pacifique. Il souligne que sa plate-forme a adressé une lettre d’information aux autorités urbaines pour la tenue de cette marche comme indique la constitution. Ce dernier affirme avoir été interpellé par la police puis relâché quelques temps après.
Certaines sources renseignent que la mairie de Kisangani n’avait pas réservé une suite à la lettre de la plateforme Lamuka pour la marche en question.

Rappelons que la marche initiée par cette plate-forme de l’opposition avait pour but de dire non aux tueries perpétrés à l’Est du pays, à la balkanisation mais c’était aussi une marche de soutien aux FARDC (forces armées de la RDC). Mais dans plusieurs villes du pays, notamment à kinshasa, cette marche a été empêchée.

Jean Claude  FUNDI

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