Kisangani: Deux hommes en uniformes tués au PK 17, la population vit avec la peur au ventre.
Un policier et un militaire de la garde républicaine ont été tués aux environs de 23 heures du mercredi 11 février au point kilométrique 17 sur la route nationale numéro 4, non loin de l’aéroport international de Bangkoka.
Selon les informations recueillies sur le lieu du drame, la scène macabre s’est déroulée à la petite barrière de la police de circulation érigée en ce lieu.
Le chef adjoint du groupement Bangkoka Dieudonné Mutumoya qui confirme le décès, se réserve de tout commentaire arguant être en son lieu de service à la météorologie un peu plus loin du lieu du drame.
D’après plusieurs sources recueillies sur le lieu du drame, plus de sept coups des balles ont été tirees. Selon les mêmes sources, le policier nommé Roger Boloki adjudant de son état aurait réçu des balles à la nuque et au front.
PK 17 barrière légale ou illégale?
Une barrière policière est érigée au point kilomètres 17 sur la route nationale numéro 4. D’après les témoignages, cette barrière est l’œuvre de la police de circulation routière. Des documents de véhicules et motos sont contrôlés en aller comme retour.
Alors que le chef de l’état avait interdit les barrières sur toute l’étendue du territoire national, l’opinion se demande comment cette dernière résiste jusqu’à présent.
La population du village Bangkoka lieu du crime, souligne que les corps de deux hommes armés tués jeudi dans la nuit et garder à l’une des morgues de la ville de Kisangani, ont été évacués aux petites heures de ce vendredi 12 février.
Jean-Claude Fundi.