Kisangani : Face a l’absence du courant, les journaliste improvisent des bureaux de fortune.

C’est depuis près d’un mois que la ville de Kisangani est dans le noir. Les travaux au niveau de la centrale n’ont pas encore abouti. Le seul groupe opérationnel ne produit que 3 mégawatts. Cette production ne suffit pas à alimenter la ville en courant électrique, sachant que la ville de Kisangani a besoin de plus de 20 mégawatts. Cette situation met en difficultés plusieurs secteur de la vie boyomaise. Parmi le plus défavorisés, les journalistes. Ces derniers font de leur mieux pour  informer le public tant au niveau local, national qu’international. Certains médias boyomais dépourvus d’énergie électrique comme tant d’autres entreprises qui fonctionnent avec l’électricité, utilisent des groupes électrogènes pour fonctionner et d’autres ont carrément cesser d’émettre en attendant le rétablissement complet de l’électricité dans la ville.

Kisangani compte une quinzaine des médias traditionnels,  quelques médias en ligne, et des correspondants tant dans les médias traditionnels qu’en ligne. Les médias en ligne donnent le meilleur d’eux mêmes pour  parvenir à publier les informations .

Certains journalistes œuvrant dans ces médias se rencontrent souvent dans certains endroits qui sont desservis en électricité pour travailler. C’est le cas d’un bistrot se trouvant entre le bâtiment de la SNEL et l’immeuble Lengema. Depuis un certain temps, on retrouve des journalistes, chacun dans son coin, concentrés devant leurs ordinateurs ou téléphones portables. A cet endroit, le courant est quasi permanent et constitue une sorte de « bureau commun ».  Certains journalistes achètent une bouteille de bière ou une boisson sucrée juste pour charger le téléphone ou l’ordinateur tout en travaillant. Cette situation s’observe depuis l’instabilité de la fourniture du courant électrique dans la ville de Kisangani.

Trésor BOTAMBA

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