Kisangani : journalistes et défenseurs des droits humains formés sur les techniques de monitoring et d’investigation.
L’ONG AJDDH vient de renforcer les capacités des acteurs de la société civile et les professionnels des médias sur les techniques de monitoring et d’investigation des cas de corruption classique et électorale.
C’était au cours d’un atelier d’un jour tenu en la salle RIDJA de l’alliance française de Kisangani.
Une formation qui rentre dans le cadre de la mise en œuvre de son projet élections directes des gouverneurs des provinces et la lutte contre la corruption, force démocratique et vecteur du changement en RDC.
Pour maitre ELLIE KAYEMBE, directeur exécutif de l’ONG AJDDH, cet atelier a permis la création d’un cadre permanent de travail entre les défenseurs des droits humains et les professionnels des médias en vue d’établir une collaboration dans le but de relever les défis liés à la lutte contre la corruption classique et électorale.

De leur côté, les participants, qui se disent outillés de part cette formation, estiment être disposé à dénoncer des cas avérés de corruption.
L’ONG AJDDH estime que les élections au second degré des gouverneurs et vice-gouverneurs organisées après la présidentielle et les législatives nationales et provinciales de 2018, ont été, pour la plus part des cas, caractérisées par un marchandage politique abject sur fond de corruption systématique décriée.
Fort de ce constat et convaincue du rôle prépondérant que doit jouer les acteurs de la société civile ainsi que les professionnels des médias dans la lutte contre la corruption politique, l’ONG AJDDH a jugé utile d’organiser des ateliers sur les techniques de monitoring et d’investigations à l’endroit de ces derniers.
Jean Claude Fundi