Kisangani : « La décision du Doyen de la Faculté des Lettres viole la liberté d’expression vestimentaire » (Dominique Kangamina).

Réagissant à la décision du Doyen de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines quand à l’interdiction de port par les étudiantes de pantalon ainsi que d’autres sortes des vêtements legers, Dominique Kangamina avocat au barreau de la Tshopo estime que cette décision viole la liberté d’expression vestimentaire.

Il précise qu’il n’existe pas un code vestimentaire qui interdit le port de tel ou tel autre vêtement à l’université car les cultures changent suivant l’évolution du monde. Selon lui, le doyen devrait dire en qoui le port de tel vêtement empêcherait l’étudiante de répondre à son dévoir (participer aux enseignements) et aux Enseignants de dispenser leurs cours.

 » Les interdictions doivent reposer sur des fondements factuels démontrables et raisonnables. Elles ne doivent pas non plus s’appuyer sur des postulats qui seraient en eux-mêmes empreints de préjugés ou de présupposés à caractère discriminatoire. » dit-il.

Cet avocat au barreau de la Tshopo souligne que dans cette perspective, l’encadrement excessif de la tenue vestimentaire et le contrôle indu de l’apparence personnelle sont à considérer comme des atteintes au droit à la vie privée garanti à l’article 5 de la Charte des droits et libertés de la personne.

Dans un communiqué  qui date du 27 janvier 2020, le professeur Ukumu Ular a interdit aux filles le port des pantalons et de tout habit indécent (terling, culotte, demi pantalon, bras cassés, dos nus, collants).

Pompon BEYOKOBANA

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