Kisangani : les activités tournent au ralenti suite au covid-19

Dans un vox pop réalisé par la rédaction de la rfmtv.net, la population de la ville de Kisangani dans sa diversité se plaint des conditions actuelles de la vie suite à la pandémie de coronavirus.

Mécaniciens, couturier(ère)s, opérateurs économiques, pasteurs mais aussi enseignants disent passer des moments difficiles en cette période où le pays fait face à la maladie du siècle.

Dans notre métier des mécaniques, nous connaissons de sérieux problèmes. Dans la plupart de cas, nous commandons les pièces de rechange à Kinshasa et à l’Est du pays, mais depuis le début du confinement nous ne travaillons plus comme il se doit”, témoigne un mécanicien trouvé dans son atelier.

Et un autre mécanicien d’ajouter :

“nous sommes bloqués en tout car depuis ce fameux confinement, nous ne travaillons pas. Nos clients n’apportent pas leurs véhicules et du coup, la famine envahis nos ménages ».

Les mêmes cris d’alarme du coté des couturiers. C’est le cas pour Catherine Lomba, une cinquantenaire trouvé dans son atelier. Selon ses dires, en ce temps où les festins ne s’organisent pas, son métier de couture stagne.

ce confinement handicap notre métier de couture. Il n’y a plus de travail. Plus moyen que les gens s’habillent. Les gens s’habillent dans des églises, dans des fêtes de mariage, anniversaire mais aussi dans d’autres cérémonies. Mais ces derniers temps, toutes ses activités ne se déroulent plus. Dans ce cas, impossible pour nous de  faire de l’argent”, conclut-elle.

Les opérateurs économiques de leur côté grincent les dents. Selon leurs dires, plus rien ne marche. Des tenanciers des bistrots, boutiques d’habillement et autres, se plaignent de manque de vente de leurs différents articles.

L’état d’urgence sanitaire décrété depuis le 24 mars dernier par le président de la République présente ses corollaires dans le vécu quotidien de la population. Les mesures qui accompagnent cette décision de haute portée, enfreint certaines libertés et mode de vie. Cela s’explique par l’absence des vols domestiques, la fermeture des frontières mais aussi la restriction des conditions de voyage.

Christophe Kabamba et Christine Folo

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