« L’école primaire ne passe pas de 6 à 8 ans. C’est plutôt l’éducation de base qui comprend huit années d’études »
C’est au cours d’un entretien avec la presse de la ville de Kisangani le jeudi 13 septembre, que l’inspecteur principal provincial pour la province éducationnelle Tshopo a éclairé la lanterne autour de la problématique de la 7ème et 8ème année.
Pour Marcel LONJI, une confusion règne au sein de la population quant à la reforme initiée par le ministère de l’EPSP. « L’école primaire ne passe pas de 6 à 8 ans mais c’est plutôt l’éducation de base qui comprend huit années d’études », a indiqué l’inspecteur principal provincial.
Il souligne que l’école primaire reste avec ses six années et, avec les deux premières années de l’ancien cycle du secondaire général et normal, forment l’éducation de base. S’agissant du test national de fin d’étude primaire, l’IPP estime que cette année scolaire, 2018 – 2019, constitue la dernière pour la passation de ce test. Marcel LONJI annonce que dans les années à venir, les finalistes de l’éducation de base seront soumis au test avant d’intégrer les classes des humanités.
A en croire l’inspecteur principal provincial de la province éducationnel Tshopo 1, cette reforme vise à améliorer la qualité de l’enseignement tant décrié. Selon lui, l’enseignement de base permettra de palier à certaines insuffisances.
Il s’agit ici d’une véritable réforme qui s’opère au sein de l’enseignement primaire et secondaire. Une reforme qui va s’appuyer sur le domaine des sciences.
Les classes de 7ème et 8ème année seront bel et bien fonctionnelles cette année scolaire au sein de tous les établissements de la province éducationnelle Tshopo 1, après deux ans d’expérience dans 25 écoles ciblées.