Politique : Nomination d’un informateur : «…nous savions qu’il y aura des blocages…» (Alphonse MAÏNDO)

C’est ce qui est ressorti des analyses de cet analyste politique, de surcroît professeur d’universités, sur les enjeux politiques de l’heure, en République Démocratique du Congo. C’est au cours d’une interview accordée à notre rédaction le week-end dernier à Kisangani.

Après les consultations initiées par le président de la République et la reconfiguration de la majorité parlementaire et qui, normalement devraient automatiquement aboutir à la formation d’un nouveau gouvernement, rien n’est fait jusqu’à présent.

Plusieurs obstacles de plusieurs ordres se dressent sur le chemin stratégique de Felix TSHISEKEDI comme analyse Alphonse MAINDO MONGA NGONGA.

«…Il y a que des observateurs non-avertis qui pouvaient croire que ça serait facile…On savait qu’il y auraient beaucoup de blocage pour nommer un informateur…»

C’est ce que laisse croire le professeur Alphonse MAÏNDO.

«…Selon la constitution, avant de nommer un informateur, il faut que le premier ministre en place démissionne, ce qui n’est pas fait, l’autre possibilité est que l’Assemblée Nationale puisse voter une motion contre le gouvernement pour le faire partir afin de constater une nouvelle majorité, mais les deux cas ne sont pas encore possibles…Il y a des tractations qui se font, ceux qui viennent du FCC, posent certaines préalables, dont garder la primature et le perchoir de l’Assemblée Nationale…Ça sera dont le FCC dans l’Union sacrée?…» S’interroge-t-il

En dehors des blocages internes, le FCC essaie de se réorganiser et de résister aux cartes de Fatshi. Il y a aussi d’autres pressions externes qui pèsent sur nos dirigeants. Les gens ont applaudi sans savoir qu’il u aura des blocages comme ça s’observe aujourd’hui, révèle-t-il à notre rédaction.

Tresor BOTAMBA

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