RDC : des voix s’élèvent contre l’exclusion de la grande Orientale par le CACH.

Le positionnement politique sur la scène politique devient de plus en plus une matière à réflexion depuis le démembrement des provinces en 2015.

Ceci se fait remarquer lors de la formation des gouvernements. Chaque entité politique et ou linguistique veut à tout prix participer au chapitre.

Pour le cas d’espèce, nous ne sommes pas encore à ce niveau mais plutôt à l’heure de saucissonner ce que sera dans les jours avenirs l’équipe gouvernementale.

C’est ainsi que certaines voix s’élèvent et alertent sur ce qu’elles qualifient d’exclusion de la grande Orientale constituée des provinces de la Tshopo, Ituri, Haut et Bas-uélé.

Ci-dessous, la réflexion parvenue à la rédaction de la rfmtv.net et dont voici la teneur :

« Les Provinces issues de l’ancienne Province Orientale démembrée encore dans les oubliettes du pré-carré du Chef de l’Etat et donc du CACH. Tel est encore le constat au lendemain de la nomination de l’informateur et de ses collaborateurs nommés sur base linguistique. L’Honorable Bahati Lukwebo nommé comme informateur, sera secondé par quelques collaborateurs repartis en groupe linguistique notamment au grand Kasaï Hon Samy Badibanga, Grand Equateur Jean-Bertrand EWANGA, bloc Bandundu et congo central Remy Massamba et Kinshasa Genty Ngobila.

Il se remarque noir sur blanc l’absence notoire de la grande Province Orientale qui n’a pas moins de 50 députés en son sein.
Le motif cible de nomination sur la base linguistique est un aspect qui inquiète plus d’un traduisant ainsi soit une manière intentionnelle de se passer de la Province orientale démembrée ou carrément de l’ignorer à dessein dans la scène politique du pays par le CACH.
Un informateur locuteur swahili a-t-il encore besoin d’un collaborateur locuteur swahili pour parler aux députés ? Non. Le groupe linguistique montre à suffisance ses limites qu’il convient de basculer en représentation géographique vu qu’aucune circonscription électorale n’est linguistique mais plutôt géographique.

Pour ce faire, il serait mieux d’ajouter un autre collaborateur de l’informateur issu de la Province Orientale démembrée afin d’assoir l’adhésion des six blocs forts du pays dans l’union sacrée tant attendu par l’ensemble de la population.
Pendant qu’il fallait conjuguer tous les efforts pour réussir à constituer la majorité voulue pour assoir l’Union Sacré pour la nation, il se dégage encore une exclusion de cette partie du pays par le CACH qui inquiète plus d’un de se voir toujours mis à l’écart par le Président de la République.

L’informateur n’a pas besoin des personnes qui parlent les langues locales du pays car tous les députés parlent français mais plutôt des gens proches sociologiquement des députés pouvant l’aider à atteindre sa mission de conquérir leur adhésion.

La province Orientale démembrée en quatre provinces aujourd’hui avoisine cinquante (50) députés nationaux sur les 500. Donc elle constitue une force politique non négligeable pouvant aider à arracher le succès de l’informateur.
Pourquoi CACH met toujours en quarantaine les acteurs politiques de la Grande Orientale démembrée se demandent quelques analystes ?
Si on ne corrige pas vite cette erreur, nous risquons d’assister à un travail de l’informateur qui va aboutir à une faible adhésion des députés de cette partie et par conséquent dans le gouvernement de l’union sacrée, que la grande Orientale démembrée soit encore oubliée comme ce fut durant la coalition FCC-CACH où personne sur les 35% du quota de CACH n’était de cette partie du pays.

Il n’est un secret pour personne que le FCC tient à aligner à la tête du bureau de l’Assemblée Nationale, une fille de la Grande Province orientale et donc le CACH a tout intérêt à se réveiller avant qu’il ne soit tard. Un politicien averti ne néglige jamais une portion du pouvoir en démocratie.

Jean Claude Fundi

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