RDC / ESU : Un mouton noir dans le corps scientifique, le Prof Bily Bolakonga dénonce et saisi le Président de la Conférence des Chefs d’Etablissements de l’Enseignement Supérieur et Universitaire de la Tshopo.

Il s’agit d’un certain THEK BIT JIK MOISE SOCRATE, sujet camerounais, qui prétend détenir un diplôme de DOCTORAT en Sciences de l’Information et de la Communication de l’Université Paris 8 dont la thèse soutenue le 10 décembre 2015 avait porté sur la « Recherche collaborative d’informations : repenser l’architecture des SRIs à l’ère numérique ». Le concerné a écrit à l’Université Mariste du Congo, UMC,  pour bénéficier d’une charge horaire au sein de cette institution d’enseignement supérieur. C’est à la suite d’un examen minutieux du dossier transmis par le concerné que le Professeur Bily Bolakonga a constaté cet acte d’usurpation. Après avoir confronté les données du pseudo doctorat à celles trouvées sur internet,  le Recteur de l’UMC a directement saisi le Président de la Conférence des Chefs d’Etablissements de l’Enseignement Supérieur et Universitaire de la Tshopo.

« …Cependant, c’est avec beaucoup de regret que je vous informe que toutes les informations susmentionnées se sont avérées fausses. En témoignent, les éléments suivants : Nos vérifications effectuées sur le répertoire des thèses soutenues en France, dont les liens (http://www.theses.fr/2004PA082428 et http://www.diplomes.name/diplomede-doctorat/) renvoient à la liste des dissertations doctorales et à l’original des diplômes délivrés, nous avons découvert que la thèse portant sur la « Recherche collaborative d’informations : repenser l’architecture des SRIs à l’ère numérique » dont se prévaut le candidat, avait été en réalité soutenue depuis le 10 décembre 2004 au sein de la même Institution (Paris 8) par Monsieur Adberrazak MKADMI, né le 07 août 1972 à Thala (Tunisie) ; – Qui plus est, le jury constitué pour l’évaluation de cette thèse datant de 2004 est étrangement le même constitué pour une seconde évaluation de la même thèse en 2015, en faveur de celui que je me permets de qualifier de ‘‘monstre scientifique et d’un danger public pour la communauté savante congolaise’’, le sieur THEK BIT JIK MOISE SOCRATE, sujet camerounais né le 10/01/1982 à Eseka (Cameroun). De manière surabondante, vous constaterez tout de même que les membres de jury référés, 11 ans après, ont gardé les mêmes grades académiques et les mêmes fonctions. Etonnant… »

S’estimant l’un des garants d’une société congolaise bâtie sur des valeurs humaines sûres, et refusant de laisser libre cours à cet imposteur qui s’est permis d’infiltrer le prestigieux corps des enseignants et qui a réussi à abuser de la bonne foi de beaucoup d’Institution d’Enseignement Supérieur et Universitaire de notre conférence, le Recteur de l’Université Mariste du Congo, le Professeur Bily Bolakonga, demande au Président de la Conférence des Chefs d’Etablissements de l’Enseignement Supérieur et Universitaire de la Tshopo de prendre des mesures adéquates en vue de stopper de manière exemplaire, les dégâts inimaginables que cause ce citoyen de l’un des pays détenteur de la palme mondiale de la corruption (Cameroun) à l’éducation de notre jeunesse, héritière de l’avenir et du devenir collectif de tous.

« …Au demeurant, j’alerte par la même occasion, tous les Collègues et toutes les Autorités qui me lisent en ampliation, en leur demandant de faire tout ce qui est de leur pouvoir, chacun en ce qui le concerne, afin que, dans la mesure du possible, l’on assiste à une réparation acceptable des préjudices causés à la science et à toute la société congolaise, conformément aux dispositions légales pertinentes en vigueur dans notre pays..

Selon certaines sources, cet usurpateur a déjà enseigné dans certaines institutions de l’Est de la RD Congo et même du Rwanda.

La Rédaction.

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