RDC : Les discours du Président Félix Tshisekedi à l’étranger constituent son émancipation, dixit Professeur Alphonse Maindo.

Réagissant aux récentes déclarations du chef de l’Etat en Grande Bretagne devant la diaspora, Professeur Alphonse Maindo note que ces déclarations ne sont pas le fait du hasard. Pour lui, ces messages sont des déclarations fortes et qui ne sont pas destinés à l’opinion publique congolaise nationale mais à ses partenaires étrangers qui veulent le voir s’émanciper de l’ancien régime. A en croire cet enseignant de l’université de Kisangani, ces partenaires qui promettent de l’aider, lui pose un certain nombre de conditions, notamment de le voir s’émanciper. Il note que c’est pour cette raison que lorsqu’il se retrouve à l’étranger, il doit tenir des tels propos pour prouver son émancipation.

En outre, explique le Professeur Alphonse Maindo, quand le Président de la République à chaque fois qu’il est devant la diaspora, il tient de tels propos pour s’attirer  leur sympathie car cette dernière est hostile à l’ancien régime dont il est en coalition.

Paroles vaines?

Le Professeur Alphonse Maindo à travers ses analyses constate que chaque fois après des graves déclarations du chef de l’Etat à l’étranger, une fois au pays, ce dernier fait du rétropédalage.

La dissolution de l’Assemblée nationale, dans l’agenda du chef de l’Etat?

L’analyste politique et enseignant de sciences politiques à l’université de Kisangani  dit ne pas attendre dans les déclarations du chef de l’Etat devant la diaspora, qui du reste en lingala, la dissolution de l’Assemblée nationale.

Alphonse Maindo précise que le chef de l’Etat a déclaré je cite :

« Il faut bien lire dans ce qu’il a dit. Il n’a pas dit qu’il allait dissoudre l’Assemblée nationale. Il a été clair. Moi j’ai réécouté le truc en lingala. Il a clairement dit qu’il peut mais que l’on ne l’y amène pas. Donc, il n’a pas dit qu’il est en train de dissoudre l’Assemblée nationale. Il a plutôt dit qu’il y a des gens qui le pousse mais il ne doit pas le faire. »

Selon lui, si le président de la République veut faire quelque chose dans ce combat politique, il ne peut l’annoncer. Il pense que ces déclarations constituent pour le président de la République, des intimidations à ses partenaires du FCC pour obtenir des solutions à certains problèmes qui le bloquent.

Il rejette d’un rever des mains une probable crise dans les deux camps. Et d’ajouter que le président de la République dispose de plusieurs leviers aux travers son parti politique pour déstabiliser le pays.

Il sied de rappeler que  les déclarations du Président de la République devant la diaspora en Grande Bretagne suscitent des nombreuses réactions et interprétations au sein de la coalition FCC-CACH. La plus fracaçante est celle de l’honorable Jeanine Mabunda, présidente de l’Assemblée nationale.

Jean Claude Fundi

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