RDC / Mise en place des secrétaire généraux : l’espace politique n’est pas un ring où bomber les torses et exhiber les biceps. (Bily Bolakonga)
Sans prendre partie pour l’un ou l’autre camp autours de la polémique sur la mise en place des secrétaires généraux, le professeur Bily Bolakonga nous livre son point de vue.
Selon lui, ce dossier semble allumer les passions. Heureusement, estme – t – il, que le Premier Ministre semble calmer le jeu à sa manière, après une réponse en règle, « coup pour coup » de Madame le Ministre de la Fonction publique au Directeur de Cabinet Adjoint du Président de la République.
« J’ai noté beaucoup de précipitation, de propos jactancieux de part et d’autre pour des questions aussi vitales pour le fonctionnement normal de l’administration publique. Il me semble que tout ceci aurait pu être géré dans la plus stricte courtoisie, en toute discrétion et en parfaite responsabilité entre institutions intéressées et ce, dès le départ, après éventuellement une harmonisation des vues. Ce commerce épistolaire suggère un faible degré de collaboration entre les plus hautes instances de l’exécutif qui se traduit d’ailleurs par une certaine inefficacité observée dans la gestion du pays car il y là, comme ce que l’on qualifie en physique ou mieux mécanique des fluides, de nombreuses pertes de charge. A ces niveaux de responsabilité, il n’y a pas de place pour l’amateurisme ni pour des spectacles inutiles. C’est assez dommage que l’on y trouve encore des acteurs qui considèrent la gestion de la chose publique comme une arène de jeux, un espace de positionnement politique des pions selon les obédiences ou encore un ring où ils peuvent bomber les torses et exhiber les biceps ! Quoi qu’il en soit, pour ma part, j’attends, comme pour plusieurs autres dossiers du genre, l’épilogue de cette nouvelle saga afin de voir, au finish, qui ploiera le bras de l’autre«
Quoiqu’il en soit, le professeur Bily Bolakonga forme néanmoins le vœu que ladite mise en place respecte les règles de l’art et tienne au moins compte des critères de compétence, de probité intellectuelle et morale.
La rédaction