Social : Déguerpissement forcé devant Sozagec, les victimes se plaignent.

C’est aux environs de 10 heures locales de ce samedi 25 Janvier que l’opération de déguerpissement des «occupants» de l’espace vide situé  devant la clôture de l’ancienne SOZAGEC dans la commune Makiso à Kisangani a commencé.
Cet espace est occupé depuis plusieurs années par des tenanciers des bistrots, pharmacies, salons de coiffure, ateliers de réparations électriques, boutiques et autres petits commerces, mais qui ont été détruit ce jour par les éléments de la police qui, selon les victimes,  ont accompagné le bourgmestre de la commune Makiso.

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Jacquie MWANGE, une des victimes.

Dans leurs témoignages que nous avions pu recueillir, le bourgmestre de commune s’est fait accompagné des éléments de la police pour détruire leurs kiosques .
Jacquie  mwange, l’une des victimes et qui s’est exprimé au nom des victimes, explique qu’ils sont locataires de l’Etat car ils sont installés à cet endroit avec l’accord de ce dernier. Ils détiennent même des  documents leur livrer par certaines autorités pour occuper cet endroit. Mais, ajoute-t-elle,  ils sont surpris de voir le bourgmestre de commune, accompagné des policiers, pour procéder à la destruction de leurs kiosques pourtant, ils ont écrit aux autorités à ce sujet.

«…Nous sommes surpris de constater ceci…Nous avions été appelé par la femme de Monsieur MASUDI pour nous dire que nous devons quitter cet endroit et elle nous a donné une semaine pour partir, du 2 au 9 janvier 2020, ni moins ni plus …Nous avions écrit au gouverneur et d’autres autorités le bourgmestre y compris pour leur demander des trancher cette situation ou nous trouver la solution parce que nous avons des documents offert par elles. Mais on se demande si c’est cette destruction de nos petits commerces qui est la réponse à notre lettre?…», se demande-t-elle.

Selons les autres victimes, aucun délai ne leur avait été donné sinon, elles auraient déménager en bonne et due forme sans que leurs kiosques ne soient détruits.

Ces occupants ont cependant lancé un cris d’alarme aux autorités provinciales pour leur trouver un autre endroit, car selon eux, vu le chômage, ce sont ces activités qui leur permettent de prendre en charge leurs familles .
Tous les efforts  pour joindre le bourgmestre de la commune Makiso sont restés vains.

La rédaction/Trésor BOTAMBA

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