SOCIETE : Jean-Louis ALASO accusé d’abus de pouvoir par certains de ses agents « révoqués » pour avoir réclamé leur Droit

C’est depuis la semaine dernière, précisément le 21 novembre qu’il s’est observé un incident à l’esplanade de la mairie de la ville de Kisangani. Six des jeunes commis au service de sécurité de la mairie affectés au marché centrale de Kisangani et autres services  de la mairie  réclamaient leurs arriérés à l’autorité urbaine, mais qui ont été interpellé par la police d’intervention rapide, commandement ville. Et selon leurs dires sur une vidéo, c’est le maire qui aurait fait appel à la police pour les arrêter.

Après avoir été relâchés par la police, ces jeunes se sont constitués en délégation pour aller présenter leurs desiderata repris dans un mémorandum, le 26 novembre,  au président de l’Assemblée Provinciale de la Tshopo et sollicitant son implication personnelle dans ce dossier afin de trouver des solutions idoines à leur problème.

En effet, ces agents accusent le maire de la ville des plusieurs griefs parmi lesquels  le non payement de leurs arriérés de 12 mois de salaire, le licenciement massif des travailleurs en remplacement des membres de sa propre famille, la gestion opaque par des dépenses fantaisiste au détriment des agents de la mairie alors que ceux-ci génèrent journalièrement des recettes de l’ordre de 2.900.000 à 3.000.000 de Francs Congolais, le non-paiement des équipes de saisonniers qui a comme conséquences l’insalubrité de la ville .

Contacté à ce sujet, le Maire de la Ville explique que la présence de ces jeunes au marché se justifie par le fait que la police installée au marché n’avait pas un effectif capable de maintenir l’ordre pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens. Selon lui, c’est la Police Nationale Congolaise qui est le service compétent. Mais il a été remarqué que dans le chef de ces gardiens il y avait beaucoup des plaintes de la part des vendeurs et vendeuses du marché central.

« Nous avons été témoins nous même un jour lorsque nous avons constaté un certain dérapage dans leur chef ? Moi j’ai vu de mes propres yeux comment ils étaient en train de prendre un marchand manu militari. Comme si eux ils étaient devenus la force de l’ordre, comme s’ils détenaient le pouvoir coercitif qui est un pouvoir exclusivement de l’Etat. Même s’il faut saisir les biens des marchands, on doit avoir la compétence juridique, matérielle, c’est à dire être un OPJ. Lorsqu’on ne l’est pas, vous ne serez pas capable d’établir un PV de saisie. C’est une structure irrégulière que moi j’ai trouvé là bas ».

Pour Jean Louis ALASSO, la présence de cette brigade des civils n’était pas nécessaire au marché. C’est pourquoi il a trouvé mieux de supprimer carrément cette structure et de la remplacer par les éléments de la Brigade. Mais cette équipe n’a pas été laissée dans le chômage, selon lui. Les membres ont été affectés dans différents autres services et c’est ce qui est déjà fait.

Ces agents dénoncent également la gestion calamiteuse du maire de la ville de  Kisangani, comparable à une boutique familiale. Ces agents pensent que  pour éviter le pire, le Gouverneur de province et le Président de l’Assemblée sont priés de s’impliquer personnellement.

Trésor BOTAMBA  

 

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