TERRITORIALE / Kisangani : Après l’ordonnance présidentielle, ALASO crie à l’asphyxie et à l’ingérence dans le fonctionnement de son entité.

C’est dans une vidéo devenue virale que le Maire sortant de la ville de Kisangani a exprimé son mécontentement et son ras – le – bol. Jean Louis ALASO, apparemment dépassé par les évènements, a tenu, dans cette vidéo, a fixé l’opinion tant locale que nationale.

Jean Louis ALASO explique que tous nous savons que le Chef de l’Etat a signé récemment une ordonnance présidentielle nommant des nouveaux animateurs de la territoriale dans notre pays.

« Nous sommes obligés de nous courber parce que c’est la décision de l’autorité suprême de l’Etat. Mais en attendant, nous sommes en train de préparer la remise et reprise. Cela veut dire que nous sommes en train de gérer les affaires courantes de l’entité. Mais ce qui se passe dans la ville de Kisangani est tout a fait autre, dans la mesure où, aujourd’hui, moi Jean Louis ALASO BOSELEKOLO, Maire sortant, je n’ai plus le contrôle de la ville. Je ne gère plus la ville… »

Suivant le message officiel du Vice – Premier ministre et ministre de l’Intérieur, les maires sortant devront continuer à travailler. Ce message donne certaines précisions et interdit aux maires sortant d’engager d’autres dépenses en dehors des dépenses ordinaires pour le fonctionnement normal des entités, interdit de passer les mouvements des personnels et de sortir des documents jusqu’à la remise et reprise.

Qu’et ce qui se constante sur terrain ?

Selon Jean Louis Alaso, il y a un désordre qui ne dit pas son nom. Selon lui, Madame le Gouverneur a signé un document pour affecter des gens au marché central de Kisangani. Dans le même ordre d’idées, la ville se trouve sous la direction du Maire Adjoint sortant. Même si le maire adjoint est reconduit, Jean Louis Alaso estime qu’elle ne peut poser des actes tant que la remise et reprise n’est pas effective.

Haut et fort, Jean Louis Alaso dénonce cette manière de faire qui, selon lui, s’écarte du fonctionnement normal d’une entité. Partout ailleurs, les autorités sortantes sont en train de travailler.

« En ce qui concerne les finances, je n’en sais rien. C’est toujours la dame qui est en train de tout gérer, contrairement à la loi des finances et aux mesures règlementaires qui gèrent les entités territoriales décentralisées. Je voudrais fixer l’opinion là dessus pour les choses reviennent à la normale ».

Jean Louis ALASO se dit surpris et pointe également du doigt la Police Nationale Congolaise qui, selon lui, soutient le Maire Adjoint dans ce qu’il qualifie d’aventures dangereuses.

En conclusion, Jean Louis ALASO dit avoir fait cette précision pour alerter l’opinion tant locale, provinciale et nationale, pour que chacun sache que tout est en train de fonctionner d’une façon anormale au vu et au su de tous.

Sidéré de se voir interpellé par un major de la Police Nationale Congolaise qui voulait, selon sa communication, l’empêcher de visiter le marché central, Jean Louis ALASO a vu le directeur provincial de l’Agence Nationale des Renseignements, le commissaire provincial de la Police Nationale Congolaise et le responsable de la Direction Générale des Migrations, mais ses démarches sont restées sans suite.

La Rédaction

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