Tshopo : Assemblée Provinciale : « les couilles molles » en exhibition populaire.

Un très bon spectacle du genre à la répétition où les comédiens se préparent à affoler un public trop attendu. Devant un parterre des boyomais, des curieux et passant, la scène de théâtre à jouer à Avignon par les « honorables députés provinciaux » se prépare très bien et sous le clameur public.

Nous sommes lundi 11 juillet 2022 dans l’avant-midi alors que la journée est maussade, une vive tension couplée d’un spectacle désolant a été observée juste à l’entrée de l’assemblée provinciale où les deux comités parallèles de cet organe délibérant exhibaient leur répétition d’entrée de scène à la manière Hollywoodienne.

Il s’agit du Président de l’organe délibérant Gilbert Bokungu et son vice lui resté fidèle (puisque poursuivi par une lettre de retrait de confiance) et Jean Pierre Litema Yeni, président du bureau d’âge (non reconnu par le camp Bokungu).

Spectacle nauséabond

Tout est parti de l’opposition d’accès à l’honorable Jean Pierre Litema Yeni (Président du bureau d’âge) d’accéder aux installations de l’assemblée provinciale, œuvre de son principal rival si l’on s’hasarde à dire ainsi.

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Transformé en vigil, le fondé de pouvoir et le tout puissant Président de l’assemblée provinciale assisté par son vice, Bernardin Mbilingo, assis devant l’enclos des bâtiments de l’organe délibérant et derrière un barricade comparable à celui de péage route, Jean Pierre Litema ne sait franchir la première institution.


Jean Pierre Litema Yeni président du bureau d’âge abasourdi, hésite à descendre de sa jeep et reste immobilisé.

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A l’instant même, les curieux approchent, les passants observent et pendant ce temps, les encablures de l’assemblée provinciale inondé par les hommes en uniformes (policiers) et agents de l’ANR (agence nationale de renseignement) rôdent tout autour. D’autres profitent avec leurs portables pour filmer la scène et capturé des photos.

Alors que Bokungu-Mbilingo sont restés sans dire mot et attendre l’entrée de Litema, ce dernier se réserve toujours dans sa jeep.

C’est alors que les militants de deux camps opposés entrent en jeu. Des yoyo, insultent, dénigrement se distillent du côté de deux camps au risque d’user de coups de poings. Le public se chauffe, les motards en profitent pour accompagner le spectacle avec les clacksons.

Afin d’éviter la province une humiliation de plus après la bagarre rangée du 29 juin dernier au sein de l’hémicycle, des sapeurs pompiers s’illustrent. Journalistes et certains jeunes leaders jouent la méditation.
Bokungu reste catégorique « akokota Awa te. Soki aza Mobali Akita, aya kokota Awa », précise le Président de l’organe délibérant. (Il n’entrera pas ici. S’il est homme, qu’il vienne entrer).

De son côté, Jean Pierre Litema optempere aux supplications des médiateurs.

« Je suis un homme instruit. J’accepte et je vais faire demi-tour. Je suis informé, Bokungu veut provoquer des troubles pour que les autorités ferment l’assemblée provinciale de la Tshopo« , a-t-il lâché.

Drôle de flibustier

Ce sont des grossièretés à la sonorité douce, s’exclame un curieux qualifiant l’attitude des députés provinciaux des hommes de la rue.
Et d’ajouter :

le quotidien de nos vies est confronté à des situations cocasses, parfois frustrantes que nous imposent les députés provinciaux, qui ressortissent le pire de leurs traits ».

Comme disait Edmond Rostand : « je ne m’attife pas ainsi qu’un freluquet, mais je suis plus soigné si je suis moins coquet », les députés provinciaux de la Tshopo devront s’amender.

Il ne faut pas croire, mais la bienséance est reine dans la grossièreté. C’est un fait !
Imaginerait-on traiter les députés provinciaux comme nous observons parfois du plus vulgaire dans les réseaux sociaux. Non content de mesurer la colère, ils sont traités de tous les noms d’oiseaux aux bêtes sauvages !

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Et si les députés provinciaux allaient se faire composter ?
Et si l’intelligence, la subtilité et la finesse d’esprit ne sont pas les points forts des députés provinciaux, alors ils pourront au moins tenter de se démarquer par la discrétion.

Jean Claude Fundi

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