TSHOPO / ENVIRONNEMENT : la population de la province de la Tshopo appelée à réduire l’activité humaine sur la biodiversité.
Le ministre provincial de l’environnement de la province de la Tshopo appelle la population de sa province à protéger les espèces animales menacées. Il l’a fait savoir à l’occasion de la célébration de la journée mondiale des espèces menacées, célébrée le 11 mai de chaque année.
Pour le ministre provincial de l’environnement, les menaces qui pèsent sur la faune et sur la flore sauvage sont à l’heure actuelle plus sérieuse que jamais.
“Des nombreuses espèces animales ou végétales diminuent d’une manière inquiétante et risque d’allonger la triste liste de celle que l’homme a exterminé dans le passé”, affirme-t-il.
A en croire Walter NGENDJA, des hypothèses avancent que le covid-19 pourrait avoir été transmis aux humains par la proximité d’animaux sauvages en vente sur le marché chinois.
Il affirme que les chiffres évoqués pour l’extinction des espèces menacées est éloquent. De ce fait, souligne-t-il, le gouvernement de la province de la Tshopo exhorte la population de la province à réduire les empreintes de l’activité humaine sur la biodiversité. Il cite notamment, la déforestation, la destruction des habitats, le braconnage ainsi que la destruction des espèces aquatiques.
La journée mondiale des espèces menacées a pour but de sensibiliser le monde scientifique et le grand public à ce constat inquiet. Elle est une célébration de la faune et de la flore sauvage initiée en 2006 par le congrès des Etats Unis, elle vise à encourager la population à s’informer et à prendre conscience des menaces pesant sur les espèces
Selon l’union internationale pour la conservation de la nature, une espèce est déclarée menacée, si elle repond à au moins un des critères précis : disparition de l’habitat, déclin important de sa population, érosion génétique, chasse exclusive ou surpêche.
Rachel LINZENGE