
TSHOPO: Exploitation minière à Basoko, il n’est pas tard pour rectifier les tirs. (Willy MBOMBO)
Dans le cadre de ce dossier qui ne laisse quasiment pas tous les Tshopolais indifférents, Willy-Fulgence Mbombo, Enseignant-Chercheur d’Université et Expert en négociation, a soulevé quelques Irrégularités dans la procédure d’exploitation de ce territoire.
À l’en croire, s’il est vrai que la Société XIANG JIANG MINING possède un Certificat de recherches pour dix mètres carrés, il est temps de rejeter ledit certificat qui viole l’esprit de l’alinéa premier de l’article 139 du code minier promulgué en 2018, lequel nous fait comprendre que la superficie faisant l’objet d’une Autorisation de Recherches des Produits de Carrières ne peut dépasser un maximum de quatre carrés.
«…Dès lors, il me semble que le Gouverneur et le Vice – Gouverneur ont été tous les deux induits en erreur. Et il n’est pas tard de revoir les tirs notamment avec le Certificat de Recherches en question et les autres documents qui doivent l’accompagner…»
Et si par contre la société XIANG JIANG MINING possède plusieurs autorisations, il faudra donc les prouver, souligne Willy-Fulgence.
Pour cet enseignant d’université, il est aussi bon de savoir que la détention de ce certificat ne suffit pas pour autoriser cette société à œuvrer dans le secteur BANGELEMA MONGANDJO dans le territoire de BASOKO : la mise en place d’un Plan de Gestion Environnementale du projet minier en question (une sorte de cahier des charges) après les études à Impact environnemental est d’une importance capitale.
Sachant que la durée du certificat ou de l’autorisation que la société chinoise a obtenu est de cinq ans renouvelable conformément à l’article 52 du code minier, plusieurs d’autres documents doivent être également signés, conclut-il.
Rappelons que les notabilités, ressortissants et élus de ce coin de la RDC restent partagés sur ce dossier lié à l’exploitation des matières premières dans leur territoire.
Trésor BOTAMBA