Tshopo : La NDSCI dresse un portrait robot du futur gouverneur.
En 2015, en vue de se conformer à la Constitution en son article 2 alinéa 1er, le Gouvernement avait procéder au découpage territorial en République Démocratique Congo. Le pays était ainsi divisé en 25 provinces plus la ville de Kinshasa qui a le statut d’une province. De toutes ces provinces, la Tshopo est la plus vaste avec une superficie de 199.567 Km2 et également l’une de plus riches en sol, en sous-sol, en faune et flore.
Malheureusement, en dépit de toutes ces richesses, elle demeure pauvre et où le sous-développement trouve sa référence ! Les raisons de cette antinomie ne sont pas à chercher dans les légendes, moins encore dans les fables. La mauvaise gouvernance, la megestion et l’amateurisme de ses dirigeants en sont les premières évidentes. C’est en ces termes que la nouvelle dynamique de la société civile au Congo décrit la situation de la province de la tshopo. Cette description est contenue dans un document rendu public le jeudi 5 mai 2022 après un point de presse tenu à la place des Martyrs à Kisangani.
Selon cette structure, depuis l’émiettement du pays en 26 provinces, la province de la Tshopo n’est dirigée que par des individus qui n’ont aucune vision pour son décollage. Du 1er au dernier Gouverneur, c’est le fiasco total, les intérimaires y compris. Raison pour laquelle tous les 12 candidats en lice pour les élections du 06 mai prétendent avoir des programmes d’actions pour le « décollage de la province » alors que certaines provinces découpées par la même décision et qui n’ont pas d’ailleurs suffisamment de richesses que la Tshopo avaient décollé au lendemain du découpage. Hélas, pour la Tshopo, c’est toujours un éternel décollage, qui en réalité n’a jamais démarré ! Mais jusques à quand on attendra ?
La nouvelle dynamique de la société civile au Congo se pose la question de savoir qui pouvait s’imaginez, 7 ans après la naissance de la province, que les Tshopolaises et Tshopolais pouvaient être les plus paupérisés et les plus affamés du pays ?
Les infrastructures de base sont quasi inexistantes et les rares qui existent sont dans un état véritablement piteux. Les routes sont non seulement délabrées, mais risqueraient tout simplement de disparaitre de la carte géographique du pays.
« …Nous ne voudrions pas citer les routes Opala, Ubundu, Buta moins encore la voirie urbaine. L’eau distribuée sporadiquement par la Regideso est aujourd’hui digne d’être considérée comme un véritable poison retardé au regard de sa mauvaise qualité ; l’électricité est devenue une denrée rare, réservée aux plus nantis. Les pannes récurrentes de la centrale de la Tshopo sont les cadettes de préoccupations des autorités tout comme le chômage des jeunes. Cette situation favorise ainsi l’insécurité et le banditisme, notamment dans la ville de Kisangani.,, »
Au regard de ce tableau sombre de la province décrit ci-haut et pour éviter qu’un autre kakistocrate soit une fois de plus élu Gouverneur pour conduire notre destin commun,
« ...nous, Filimbi, Lucha, Ndsci et Mpona Ekolo élaborons objectivement ce portrait-robot répertoriant les critères que doit remplir le futur Gouverneur de notre Province. Ainsi, le futur Gouverneur doit avoir une probité et une moralité irréprochables, avoir une capacité intellectuelle convaincante,
avoir une résidence dans la province, avoir une maitrise parfaite des atouts et potentialités de la province, avoir une capacité managériale avérée, avoir les mains saines en termes de gestion antérieure surtout au sommet des institutions politiques de la Provinces, n’avoir jamais été poursuivi par justice pour des faits relevant de crime, détournement, vol, escroquerie ou viol, n’avoir que la Tshopo comme province où seront orientées toutes les retombées de sa politique, n’avoir jamais prouvé ses limites en termes de gestion antérieure, être rassembleur, unificateur et conciliateur, être au service de la Tshopo et non à son propre service,,,’
Ainsi, pense la nouvelle dynamique de la société civile au Congo, si par le sort du malheur, ces critères sont foulés aux pieds par les élus lors des élections de 06 mai 2022, nous, Filimbi, Lucha, Ndsci et Mpo na Ekolo n’hésiteront pas une seule seconde à mobiliser la population, non seulement pour fustiger le choix médiocre qu’effectueront nos élus, mais aussi et surtout dénoncer leur incompétence et cupidité afin qu’ils ne puissent plus jamais revenir à l’hémicycle lors des élections générales de 2023.
La Rédaction.