Tshopo : la province se dote enfin d’une feuille de route de lutte contre les violences basées sur le genre

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C’est le résultat de deux jours de l’atelier qui a réuni autour d’une table, les leaders des structures féminines, l’armée, la police, les magistrats civils ainsi que le tribunal pour enfant.
Cette feuille de route s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre à travers cinq axes prioritaires. Il s’agit de la prévention, la protection, l’accès à la justice, la cartographie de la base des données et la coordination des activités pour plus d’efficacité.
Cet outil important dont dispose désormais la province de la Tshopo pour lutter contre les violences basées sur le genre, bénéficie de l’appui et accompagnement du projet de l’éducation pour la qualité et la pertinence de l’enseignement secondaire et universitaire. Cet organisme a outillé les participants de plusieurs notions tant dans l’identification des problèmes prioritaires et les orientations mais aussi les alternatives des actions à mener.

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Occasion pour Jeanine Gabrielle NGUNGU, experte en violences basées sur le genre au sein du projet de l’éducation pour la qualité et la pertinence de l’enseignement secondaire et universitaire d’appeler tous les acteurs de la province de la Tshopo à s’approprier cette feuille de route.

« La plus grande attente que nous pouvons avoir en tant que partie prenante, c’est l’engagement communautaire. Nous n’allons pas venir avec les ressources, les déverser sur terrain si en retour on ne sent pas l’appropriation au niveau des communautés locales », a précisé l’experte en violences basées sur le genre.

Pour elle, la feuille de route de lutte contre les violences basées sur le genre en province de la Tshopo adoptée à ce jour, constitue non seulement un élément de plaidoyer pour la mobilisation des ressources mais aussi celle des autorités pour leur adhésion et engagement à la faire aboutir. A l’en croire, l’essentiel est que chaque individu, institution étatique ou privée puisse inscrire dans son champ de travail comme l’une des priorités afin de mettre fin aux violences basées sur le genre pour espérer le développement.

De son côté, le ministre provincial de l’éducation, jeunesse, culture et arts a annoncé pour les prochains jours, la création d’un comité local de gestion des plaintes des violences basées sur le genre dans le cadre du projet de l’éducation pour la qualité et la pertinence de l’enseignement secondaire et universitaire.
Thomas-César Mesemo wa Mesemo estime que ce comité sera une structure opérationnelle de gestion des plaintes tel que recommandé par la banque mondiale et qui devra être opérationnel au niveau de la province de la Tshopo. Au ministre d’ajouter que cette structure veillera pour lutter contre les violences basées sur le genre.

La république démocratique du Congo a ratifié les instruments juridiques internationaux et régionaux de lutte contre les violences basées sur le genre et dispose d’un arsenal juridique important en cette matière notamment le code pénal, le code de la famille ainsi que la loi portant protection de l’enfant.

Jean Claude FUNDI

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