Tshopo : Le Consortium DFJ-BDH accuse le CCPSC d’adopter une attitude grotesque et une démarche égoïste.

%name Tshopo : Le Consortium DFJ BDH accuse le CCPSC d’adopter une attitude grotesque et une démarche égoïste.Le Consortium  Dynamique des Femmes Juristes (DFJ) – Brigade des droits de l’Homme (BDH) vient de réagir face à la déclaration du Cadre de concertation provinciale de la société civile de la Tshopo, CCPSC. Dans une déclaration lue ce dimanche 6 Octobre 2019 par la Présidente de ce consortium, Gracia OLIPARE,  à son siège situé au ciné Eros, le consortium estime que les allégations du Cadre de Concertation de la société civile de la Tshopo ne sont ni vraies ni légitimes. Elle pense que cette déclaration dénote d’une attitude grotesque et d’une démarche jugée égoïste, discriminatoire et séparatiste adopté par le CCPSC.

« Nous soulignons que nos seulement ce  cadre ne peut avoir à ce jour la prétention de disposer d’une base des données exhaustives des toutes les OSC œuvrant en Province de la Tshopo afin de se donner le luxe de légitimer ou non les efforts soutenus de certaines organisations engagées pour la cause de tous en général et des femmes et des enfants en particulier dans la province comme c’est le cas de la DFJ et de la BDH qui ont mis en œuvre des programmes dans la province directement comme à travers d’autres organisations de la place et ce, depuis plusieurs années aujourd’hui. Les preuves sont disponibles pour qui veut les voir. Mais aussi et surtout que ce CCPSC lui-même n’a été effectif qu’au début de l’année 2018 à l’issue des élections ayant conduit à l’installation d’un tout premier comité élu de ce CCPSC, comité  dans lequel se trouve valablement représenté à ce jour le consortium DFJ-BDH à travers un membre élu et investi à la même période ».

L’étonnement est d’autant plus grand du côté de consortium car, explique la présidente, certaines organisations signataires de la déclaration du CCPSC se retrouvent parmi les structures ayant bénéficié de certains programmes exécutés sous la coordination de l’un ou l’autre membre du consortium DFJ-BDH et d’autres se trouvent être des collaborateurs directs des personnes des équipes des organisations membres du consortium qui du reste sont des personnes vivant réellement à Kisangani.

Gracia OLIPARE a expliqué que la sélection du consortium est passé par un processus compétitif et qu’il a subi une évaluation répondant à plusieurs critères assez contraignants, pratiques et valeurs que son consortium devra promouvoir dans chaque processus pareil. Soulignant que le consortium à une adresse connue dans la Province de la Tshopo précisément dans la ville de Kisangani, la présidente invite tous et toutes à la modestie, à la sportivité, à l’ouverture d’esprit et à l’humilité dans tout ce que « nous faisons et allons faire. Que nos actes et nos propos le témoignent pour préserver le bon climat de collaboration qui justifierait réellement l’existence du Cadre de concertation dans la province de la Tshopo ».

Le 1er Octobre 2019, le Cadre de concertation provinciale de la société civile de la Tshopo, CCPSC avait dénoncé  la sélection opérée par le comité par le pilotage du Centre Carter. Pour le CCPSC, le  consortium (DFJ – BDH) est une organisation fictive car constitué des organisations qui n’ont jamais fait preuve d’existence localement.

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