Tshopo : « Les professionnels des médias de Kisangani ne sont pas restés indifférents face à la réaction du président National de l’Union National de la Presse du Congo (UNPC) sur la Radio Onusienne OKAPI »
Les avis des professionnels des médias de la ville de Kisangani restent partagés quant à la décision du président national de l’Union Nationale de la Presse du Congo, celle de voir tous les journalistes détenir une carte de presse afin d’exercer leur métier.
Les uns adhérent à cette décision du président national de l’UNPC et estiment que « c’est très important car il y dans la ville des gens qui se disent journalistes, qui ont infiltré notre profession et qui salissent l’image des journalistes en faisant le marchandage des informations et autres choses liées à la profession journalistique et sont des moutons noirs dans ce métier noble. On devrait commencer par recenser les journalistes pour savoir enfin qui est journaliste et qui ne l’est pas ».
D’autres par contre trouvent précoce cette mesure et pensent que l’Union Nationale de la Presse du Congo veut se transformer en Parti-Etat pour prendre unilatéralement cette décision sans contacter les concernés car c’est une corporation des journalistes. Elle devait commencer par faire un état de lieu pour savoir ce qui a marché et ce qui n’a pas marché, ont –il dit et reprochent également à l’UNPC « du fait qu’elle-même livre les cartes de presse (journalistes, animateurs et autres) et de dire que ne peut exercer le journalisme que celui qui possède une carte de journalisme livrée par ladite corporation. C’est contradictoire. Il faut faire les états généraux, établir les responsabilités entre l’unpc et les journalistes. Outre cette « contradiction », la lenteur dans la livraison des cartes à ceux qui en ont droit va jusqu’à plus de deux ans de fois. Un motif de découragement ».
Au-delà de leurs divergences, les professionnels des médias reconnaissent tout de même l’importance de cette décision qui aiderait se secteur à dénicher les moutons noirs.