Union sacrée de la nation : Les Tshopolaises et Tshopolais doivent soutenir le président Tshisekedi ( Me. Akamba )

Dans une interview qu’il nous a accordée lundi, 07 décembre 2020, Me. Jean-Aubin Akamba, avocat au barreau de la Tshopo, ministre provincial de l’intérieur honoraire et ancien président fédéral de l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo, AFDC en sigle, parti cher au sénateur Modeste Bahati Lukwebo a lancé un appel vibrant à toutes les couches de la population tshopolaise à soutenir la vision du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo dans sa démarche de la mise en place de l’Union Sacrée pour la Nation.

Maître Akamba est convaincu de la volonté manifeste du Chef de l’État Congolais à faire de ce grand géant au cœur de l’Afrique une nation réellement démocratique.

Parlant des résolutions prises par Félix Tshisekedi issues des concertations nationales qu’il avait menées trois semaines durant et son adresse à la nation le 06/12/2020, Jean-Aubin Akamba trouve très objectif et estime que le Chef de l’État a écouté et répondu aux vrais problèmes de congolais tels qu’exprimés lors des consultations nationales.

S’agissant de la violation présumée de la constitution sur la décision du président de la République à nommer un informateur pour réqualifier la majorité parlementaire, maître Akamba n’est pas passé par le dos de la cuillère.
Il évoqué article 78 de la constitution qui donne le pouvoir au Chef de l’État de nommer un informateur pour identifier la majorité au parlement. Car, ajoute-t-il, à l’issue des élections organisées fin décembre 2018, aucun parti politique, moins encore un regroupement politique n’a obtenu la majorité à lui seul.

La majorité étant obtenue grâce à l’accord qui liait le FCC au CASH et à ce jour cet accord est tombé caduque, mieux n’existe plus, il n’ya donc pas des raison qui empêcheraient le président de la République de nommer un informateur pour identifier-réqualifer la majorité parlementaire, celle constatée au début du mandat étant effritée à en croire le président Tshisekedi lors de son discours à la nation.

En ce qui concerne les dispositions de l’article 110 de la constitution qui parle de la perte de mandat d’un élu qui quitte délibérément son parti politique au cas où certains élus du FCC regagneraient le CASH, maître Akamba est formel :

« …la majorité parlementaire ne s’identifie pas en fonction des individus, ce sont les regroupements politiques et/ou partis politiques qui sont déterminants à ce sujet… »

« …si un parti politique ou encore un regroupement politique quitte délibérément sa plate forme politique qui n’a pas d’ailleurs une personnalité juridique, il n’y a donc pas lieu qu’un élu appartenant à cette dernière perde son mandat… »

En sa qualité du cadre de l’AFDC et ex-président fédéral de la Tshopo qui venait récemment de passer la main à son successeur Ephraim Akwakwa, Jean-Aubin Akamba remercie le Chef de l’État grâce à qui, l’on peut espérer vivre véritablement dans un État de droits puisque, poursuit-il, son parti vient de bénéficier des effets collatéraux de cet État de droits et son parti politique vient de rentrer dans ses droits, une première depuis plus de 20 dernières années, chose qui découragerait ceux qui sont habitués au dédoublement des partis politiques en RDC.

Par ailleurs, ayant participé au dernier congrès de l’AFDC organisé au début du mois de novembre 2020 à Kinshasa, maître Jean-Aubin Akamba parle d’une des grandes résolutions à l’issu de ce congrès.
Il s’agit de la réélection du professeur Modeste Bahati Lukwebo comme président national et autorité morale de son parti politique, l’une des grandes formations politiques du pays en terme de nombre d’élus et la première force politique dans la province de la Tshopo avec 4 députés sur les 28 que compte l’Assemblée Provinciale de la Tshopo.

SEMUL

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