Kisangani / Insécurité : Des gangs à mains armés défieraient – ils le Conseil Provincial de sécurité ?

Le jeudi 2 Mars 2023, il est 20 heures 35, alors que la population inonde les alentours de la paroisse Bienheureuse Anoalite, un gang armé,  composé de près de dix personnes, cagoulés ou se couvrant avec des chapeaux, fait irruption au rond point Anoalite à bord d’une jeep harrier, pour les uns ou d’une noah, pour les autres, et opèrent en toute quiétude.

Selon une femme se trouvant sur les lieux au moment des faits, ces brigands ont tiré entre vingt et trente balles réelles en l’air, à l’arme automatique, pour affrayer les gens qui humaient calmement l’air dans les terrasses et bistrots installés récemment à cet endroit. Ils ont pillés trois boutiques et dévalisé une agence M-pesa. Comme si cela ne suffisait pas, ils ont ravis téléphones et argent des clients, et se sont volatilisés sans être inquiétés. L’opération aurait duré entre vingt et trente minutes.

Un autre témoin de l’évenement explique que c’était une opération très bien organisée et apparement minitieusement préparée. Il y aurait même une équipe d’avance installée dans les différents stands et qui prenait la bière comme tout le monde.

Selon la même source, aucune intervention de la police n’est arrivée sur les lieux pour sécuriser les personnes et leurs biens.

« Dieu, merci. Il n’ya pas eu des victimes. Nous n’avons vu aucun blessé autour de nous », conclut notre source.

Même s’il n’y a pas eu des blessés, un autre témoin explique qu’une servante d’un des stands a été brutalisée physiquement.

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Il y a trois jours, le conseil provincial de sécurité s’est réunit et a prit des mesures pour mettre fin à l’insécurité qui gangrène la ville de Kisangani. A en croire les évenements de ce jeudi 2 Mars 2023, on croirait, sans doute, qu’aucune mesure n’a été réellement prise pour sécuriser la ville, surtout quand on sait que l’intervention de la police n’arrive jamais à temps. Plusieurs personnes ne comprennent plus rien. Comment un gang peut opérer pendant près de trente minutes, et cela en toute quiétude, sans que la police n’intervienne ? Cela devient plus interrogateur quand on sait qu’un poste de police se situe dans les environs.

Ces cas de cambriolage deviennent de plus en plus fréquents dans la ville de Kisangani, et entraînent, parfois, mort d’homme.

Rédaction.

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