Tshopo : la grève des enseignants n’a guère épargné l’arrière province
Le rentrée des classes pour le 4 octobre 2021 n’a pas été respecté par les enseignants. Les syndicats de cette catégorie professionnelle ont lancé le mot d’ordre de grève, et du coup, les activités scolaires restent paralysé.
Si à Kisangani les écoles publiques et conventionnées n’ouvrent pas, c’est pareil pour l’arrière province de la Tshopo. Tel est le cas de la cité de Yangambi dans le territoire d’Isangi à près de 100 Kilomètres de Kisangani, chef-lieu de la province.
Dans cette partie de la province de la Tshopo où la population estimée à plus de 30 000 habitants et à majorité jeune, les portes de classes restent quasiment fermé. Dans cette partie de la province où les écoles privées sont à compter du bout de doigts, les élèves restent à la Merci de la nature.
Quelle prise en charge des enfants à Yangambi ?
La cité de Yangambi qui fait face à plusieurs défis pour son développement, ne dispose d’aucune alternative pour occuper les élèves en cette période. Selon le constat fait sur place à Yangambi, la plupart des jeunes en âge scolaire, s’adonnent aux différentes activités de survie telles que le transport en moto et le petit commerce.
A part les activités citées ci-haut, les jeunes sont inoccupés et se lancent dans certaines activités subversives telles que le vol de câbles électriques.
Comme toutes les autres parties de la République démocratique du Congo, la cité de Yangambi reste frappé par la grève des enseignants qui réclament l’amélioration de leur salaire.
Jean-Claude Fundi