Tshopo : le ras-le-bol des agents de services publics de l’Etat sur le recensement biométrique.

Les agents de services publics de l’Etat sous contrôle biométrique, déplorent la manière dont se déroule cette opération. Ses agents disent éprouver d’énormes difficultés depuis le début de l’opération jusqu’à présent.


Ils reprochent à l’équipe de contrôle, la lenteur et le monnayage.


« Il y a un désordre bien organisé dans ce contrôle. J’avais introduit mon dossier depuis le 6 mars, mais depuis là rien n’est fait. En plus de corriger mon dossier, les contrôleurs ne font plus allusion à moi. Actuellement, on me demande de passer par quelqu’un pour remettre soit 5 000 ou 10 000 francs congolais. Il se fait malheureusement que je n’ai rien. Je viens d’ailleurs de passer deux mois à Kisangani en provenance de l’intérieur de la province et je ne sais comment rentrer en mon lieu de service dans le territoire », a déclaré un fonctionnaire de l’Etat trouvé sur le lieu du contrôle biométrique.

Pour certains fonctionnaires en attente de recensement biométrique, cette opération jette de l’opprobre sur le ministre de la fonction publique via l’équipe de contrôle.

Les agents de services publics de l’Etat passent des journées entières devant le bureau de l’institut national des statistiques en attente d’être recensé.

Cette situation, qui est vécue depuis plus d’un mois dans le chef-lieu de la province de la Tshopo, inclut les fonctionnaires de l’ensemble de la province de la Tshopo. Parmi ses fonctionnaires figurent ceux venus de sept territoires de la province de la Tshopo mais aussi de la ville de Kisangani.

Il convient de noter que l’opération du contrôle biométrique des agents de services publics de l’Etat a été lancé le 3 février 2021 par le ministre de la fonction publique, Yolande Ebongo Bosongo.

Jean Claude Fundi

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