Dans le cadre du Projet Innovant de la Société Civile et Coalition des Acteurs, PISCCA, les femmes de la cité d’Opala située à plus de 100 kilomètres de la ville de Kisangani ont été formées par le Groupe Lotus, une ONG de défense des droits humains, sur comment lutte contre les violences sexuelles ainsi que la discrimination des femmes et jeunes filles au sein de la société.

Ce projet vise à promouvoir et défendre les droits des femmes, à lutter contre les discriminations et violences sexuelles faites à la femme.

Pendant trois jours, 50 femmes d’Opala issues des différentes couches sociales ont été formées autour des notions essentielles sur la discrimination, les violences sexuelles ainsi que la participation de la femme sur la gestion de la chose publique. L’idée est de montrer à ces femmes la procédure à suivre en cas de violence sexuelle ou de discrimination.

A en croire John LETOKOLOMBO et Maître Chantal MUHISA tous animateurs de ce projet, le choix de la cité d’Opala est motivé par le fait que les femmes des milieux ruraux sont le plus exposées aux violences sexuelles, violences conjugales ainsi que des discriminations de toutes natures.

« On a également demandés aux femmes de s’intéresser à la politique, d’aimer la politique et s’y impliquer » ont-ils dit

Un noyau d’alerte a été ainsi installé sur place à Opala pour signaler tout cas de violence sexuelle et/ou de discrimination. Le groupe lotus de son côté va offrir un accompagnement aux victimes en prenant notamment en charge les frais de justice incluant les frais de comparution et les honoraires des avocats.

Signalons que le projet PISCCA va durer deux ans et couvre l’ensemble de la province de la Tshopo. Il est financé par l’ambassade de France en RDC. Au total, 5 activités sont prévues dans le cadre de ce projet. Outre l’Atelier de renforcement de capacité, il est prévu la sensibilisation dans des écoles, églises et des Université, des émissions radio diffusées, une assistance judiciaire aux victimes des violences sexuelles et discriminations ainsi qu’une mission de plaidoyer auprès des autorités.

La mise en place de ce projet est partie d’un constat malheureux ou plusieurs cas des violences sexuelles et discrimination ont été notifiés dans la province de la Tshopo. Mais c’est au vu du désintéressement des femmes à la politique occasionnant leur mise à l’écart dans des instances de prise des décisions.

Pompon Beyokobana.

Leave A Reply

error: Content is protected !!