Culture : A la découverte de l’artiste Busudru Muyaponzi David Eric.

Connu dans le monde artistique au nom de DARIC,  BUSUDRU MUYAPONZI David Eric, est visionneur et initiateur du Groupe Hauteur et Profondeur Culturelles, HPC en sigle.

Comédien, metteur en scène, claviériste, auteur et compositeur, il a écrit plusieurs textes déjà présentés dans des spectacles de théâtre, notamment : Hors Jeu, La lettre, Faux débat, le Verdict, Battle of Kings, et d’autres qui traînent encore dans son tiroir artistiques.

En tant qu’auteur et compositeur, il a écrit plusieurs chansons à caractère culturel : l’enfance pleure, une jeunesse capable, TACCEMS ako longa, Stop Corona virus, Telema, ART…

Avec cette qualité, il est un producteur et traiteur des textes dans tous les domaines artistiques.

« Sous réserves du protocole de non divulgation des œuvres et textes déjà vendus, je suis  auteur de plusieurs autres textes et œuvres dans la musique, le théâtre, le slam, etc. »

Il commence avec l’art dans la musique vocale à Goma avant de le poursuivre à Kinshasa, Kisangani, Béni, et Isiro. Après le génocide du Rwanda, en 1994, il a évolué dans la musique vocale avec l’avènement du Groupe charismatique. Arrivé à Kinshasa, en 2003, il se donne à chanter cette fois là avec les instruments, musique gospel particulièrement. Au même moment il se lance dans  l’apprentissage de la guitare accompagnement qu’il va améliorer plus tard à Kisangani, ou il va approfondir avec la musique chantée au travers plusieurs orchestres.

Après son premier cycle de graduat à l’Université de Kisangani, il se rend à Béni où, pour la première fois, il découvre qu’il pouvait s’inspirer, composer des phrases cohérentes et proposé des mélodies…En termes simples, composer une chanson. La musique n’est pas seulement une passion. Elle est aussi un gagne – pain comme le témoigne l’artiste.

«  J’ai composé et vendu plus de sept  chansons qui se jouent jusqu’aujourd’hui dans des églises à Beni et à l’Est… A Beni, j’ai touché pour la première fois la somme de 500 dollars américains après avoir composé une chanson pour un couple à l’occasion de leur mariage en 2009… »

Il a évolué dans plusieurs groupes musicaux, notamment GAFG musique, Orchestre artisanale, groupe adorons l’éternel, etc.

Décidément, Beni a joué un rôle très important dans la carrière de  cet artiste aux multiples facettes. C’est à Béni qu’il a, pour la première fois, entendu et vu les gens faire du  théâtre.

Pendant quatre mois, il va naviguer entre musique et théâtre. Ce temps, entre musique et théâtre, lui a permis de se découvrir autrement…

Si la ville de Beni l’a aidé a perfectionné ses talents musicaux, c’est à Isiro, par contre, qu’il va approfondir ces talents musicaux. En 2010, il se retrouve à Isiro où il poursuit avec le théâtre, d’abord avec un groupe des jeunes de l’église catholique, puis avec le « Rhinocéros », groupe théâtrale qui l’a propulsé dans l’art de Molière. Ainsi naquit en lui le goût de l’écriture dramatique.

« … je me rappelle que  la plupart des spectacles occasionnels et circonstanciels, lors des visites des autorités à Isiro, à L’UNIUELE, étaient à 80% mes œuvres. Plusieurs des mes textes de théâtre, je les ai écrit ou commencer à écrire à Isiro…»

En 2015, la compagnie Rhinocéros est invitée au Festival Ngoma. Daric fait parti de la délégation. Et c’était pour lui, l’éclosion du goût de l’art de la scène.

En 2016, par souci d’encadrement de la jeunesse, l’idée de mettre en place une structure théâtrale naît en lui. C’est alors qu’il va créer le HPC, Hauteur et Profondeur Culturelles.

Dans l’entre temps, il défile sur scène comme comédien. Il a eu à jouer dans plusieurs spectacles, dont « Tour de contrôle » avec la compagnie « les Rhinocéros » d’Isiro,  » La malice des hommes » qui est une création du CAB, Collectif des Artistes Boyomais, et « Hors jeu », en one man show,  dont il est lui même l’auteur.

Désormais préoccupé par l’art, il est en pleine spécialisation sur les droits d’auteurs et les droits voisins, afin de défendre ou d’aider les artistes de vivre de leurs œuvres… 

Au delà de ses atouts artistiques, il a fait des études en droit, et est détenteur d’un diplôme de licence en droit. Auxiliaire de la justice et avocat, il est membre du comité du Collectif des Artistes Boyomais, CAB en sigle.

La Rédaction.