Elections Décembre 2023 : « Le temps est venu. Que les médiocres dégagent à jamais ! Ma patrie ou rien ». (Prof Alphonse Maindo)

Cette phrase célèbre du Feu Cardinal Laurent Monsegwo a retentit hier au cours de la conférence de presse animée par le Professeur Alphonse Maindo tenue ce samedi 2 décembre 2023 à l’espace Belvédère, au quartier Simi – Simi. Devant une foule de fanatiques et des chevaliers de la plume, le candidat numéro 168 à la députation nationale pour la circonscription de Kisangani, s’est livré à un exercice riche en rhétorique pour expliquer les raisons qui l’ont poussé à postuler comme représentant du peuple. Cette conférence de presse marque également le début de sa campagne électorale.

Selon le Professeur Alphonse Maindo, « le temps est venu de prendre enfin notre pays en main, de mettre l’excellence au service de la nation, de mettre la science au service du peuple. Le temps est venu et il est déjà là de dégager les médiocres. C’est à nous de le faire aujourd’hui. Mais pourquoi aujourd’hui ? »

Dans son argumentaire, celui qui se fait appelé la voix de sans voix, énumère quelques points qui gangrènent la vie des congolais : les violations répétées et caractérisées des lois et textes règlementaires, y compris la loi fondamentale, les violations massives des droits humains -assassinats et arrestations arbitraires des opposants politiques, des militants de la société civile et des journalistes, etc.-, le bradage et prédation des ressources nationales, la balkanisation est déjà une réalité et non pas une simple menace ou une vue de l’esprit, la promotion et nomination des auteurs présumés des crimes graves à des postes de responsabilités publiques, désignation non consensuelle du bureau de la CENI, assassinats politiques et crimes d’Etat, restriction drastique de l’espace des libertés et des droits, arrestations arbitraires, etc.

« Le pays va mal, voire très mal et pire qu’hier. Mais faut-il croiser les bras et laisser les politiciens nous détruire à petit feu, nous condamner irrémédiablement ? »

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Selon le Professeur Maindo,  notre destin est entre nos mains et nous appartient. Notre présent est peut-être déjà écrit, mais notre futur dépend de ce que nous décidons aujourd’hui. La décadence nationale n’est pas une fatalité, notre pays est appelé à la grandeur. Il peut et doit mieux aller demain.

Le plus grand problème des congolais, explique ce candidat politologue, c’est le fait d’avoir confié la gestion de notre cité à des mains inexpertes,  des charlatans, à des marchands d’illusions, à des voleurs, à des médiocres, par nos choix électoraux ou par notre servitude volontaire, et pire par des applaudissements et des louanges à la gloire de nos prédateurs.

« Le temps est venu de nous lever et de marcher. Le temps est enfin venu d’entendre chacun(e) l’appel patriotique qui vient du cœur meurtri de notre peuple. Longtemps, j’ai refusé d’entendre l’appel patriotique à intervenir directement dans les affaires politiques. Par un engagement individuel total. Je réponds aujourd’hui à la patrie qui ne cesse de m’appeler : me voici, envoie-moi, je suis ton serviteur. J’y vais en citoyen aussi indigné que révolté et en intellectuel engagé. Pour un temps, le temps d’une législature si la nation me fait confiance en me donnant mandat. Avec ou sans mandat, mort ou vif, ma voix ne s’éteindra jamais pour défendre la nation ».

Il est impossible, pense Alphonse Maindo, de rester insensible à l’appel patriotique qui rencontre d’ailleurs sa vision et son combat au service de la nation depuis sa jeunesse voire sa petite enfance. Cela s’inscrit dans la continuité de son action et de son engagement de plusieurs décennies au service de son pays, de son peuple, des plus démunis et vulnérables, des malades, des victimes des violences, de l’homme.

« Je n’ai ni or ni argent à vous donner ni même des t-shirt et casquettes à vous distribuer, mais ce que j’ai, je vous le donne : ma voix et ma personne au parlement ! Le temps est venu. Levons-nous et marchons à la suite de nos pères de l’indépendance pour prendre notre destin en main et refonder notre nation. Quand la patrie nous appelle, nous ne pouvons pas ne pas dire oui.».

Avant de clore son mot, le Professeur Alphonse Maindo  sollicite les suffrages massifs pour le candidat président de la République, Dr Denis Mukwege, qui, selon lui, est  l’unique valeur sûre, le numéro 15.

La Rédaction.

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