ENVIRONNEMENT : L’ONG the jane Goodall Institute s’en va en guerre contre le trafic illégal des espèces fauniques.
Une trentaine des agents, basés aux postes de contrôle au niveau au niveau des limites des territoires ou provinces, aux barrières routières et aux sites de l’Institut congolais pour la conservation de la nature opérant tant à Kisangani qu’aux territoires de Lubutu dans le Maniema et de Walikale dans le nord Kivu, est en formation de puis ce lundi 72 Mai 2019 au Guest house de l’hôtel du Canon. Pendant cinq jours, ces participants seront suffisamment outillés sur les différentes lois autour de la protection de la faune, des services de renseignement tactique et opérationnel, des méthodes de dissimulation, de l’identification des trafiquants et de l’identification des espèces. Ceci est également une occasion pour créer une opportunité de mise en réseau pour la coopération intra et inter agences et de créer un mécanisme ou une plate forme pour le partage d’informations entre les participants et les agences.
Selon Christine Ellis, directrice de JANE GOODALL INSTITUTE, une ONG intervenant dans le domaine de conservation centrée sur les communautés, qui s’est confiée aux depechesdelatshopo.com, les participants viennent d’une zone qui constitue un corridor important pour la faune vivant dans les forêts coutumières entre les parcs nationaux de maiko et de kahuzi-Biega.
Selon l’article 14 de la loi relative à la conservation de la nature, il est interdit de prélever, chasser, pêcher, capturer, harceler ou tuer délibérément des spécimens des espèces protégées ; de perturber intentionnellement ces espèces, notamment durant la période de reproduction, de dépendance, d’hibernation ou de migration. La même interdiction concerne la détention, le transport, l’échange, la vente ou l’achat, l’offre ou la cession à titre gratuit des spécimens ou toute partie de ces espèces prélevées dans la nature.