« Epidémie kaki »: des « mesures-barrières » existent !

On pensait avoir trouvé le vaccin contre « l’épidémie kaki » en Afrique. Erreur ! Telle une hydre, la maladie avec ses moult variants renait de ses cendres. Pis, ces trois dernières années, on enregistre même la recrudescence de l’épidémie.
Si l’épicentre de la pandémie est situé en Afrique de l’Ouest, l’Afrique centrale est désormais dans la ligne de mire. Ou dans l’œil du cyclone. En témoigne, le variant gabonais.  Que faire ?
En l’absence d’un vaccin et/ou d’un traitement curatif, il importe d’observer les mesures-barrières. Elles sont nombreuses. On peut en citer les principales.
Il y a d’abord la tenue d’élections transparentes et inclusives. Il y a ensuite le corollaire de la première mesure qu’est le respect de la volonté du souverain primaire telle qu’elle ressort des urnes, bureau de vote par bureau de vote. Ajouter à la limitation stricte du nombre de mandats, ce dispositif évite des frustrations et autres ressentiments, facteurs aggravants de l’épidémie. Autre mesure, le bannissement des 6 ismes à  savoir népotisme, tribalisme, clanisme, régionalisme, favoritisme et clientélisme.
Ce n’est pas tout. Tacher de conjuguer le verbe « manger » à toutes les personnes et en particulier à la première personne du pluriel mode indicatif et temps présent. Préférer le culte de la loi au culte de la personnalité et être avare de promesses.
Une observance stricte de ces mesures permet de se prémunir à 80% contre les formes bénignes de l’épidémie et à 60 % contre les variants sévères de la même maladie. Le problème, c’est que nombre de patients potentiels succombent tellement vite avant de sombrer dans l’ivresse de lait qu’ils sacrifient les « mesures barrières » sur l’autel des privilèges illimités que procure tout pouvoir sans contre-pouvoir. La  citation- puisée dans la philosophie de Montesquieu- de Lord Acton, homme politique britannique, à savoir « Le pouvoir rend fou et que le pouvoir absolu corrompt absolument » se vérifie à travers le Continent depuis les années des indépendances.
Le cas gabonais remet sur le tapis l’impératif du respect des « mesures-barrières« . Faute de quoi, l’épidémie continuera à sévir. Les mêmes causes produisant les mêmes effets. 

José NAWEJ

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