Haut – Uélé : Joseph Bangakya signe son grand retour médiatique.

« A la Présidence de la République, à la tête d’une Province, comme Député National, Sénateur ou Député Provincial, il faut voter pour un candidat compétent, rassembleur et représentatif des populations de la circonscription ».

C’est avec cette phrase que l’ancien vice-gouverneur de la Grande Province Orientale ; Joseph Bangakya,  décide de rompre son silence après près de cinq ans. Désormais, il va s’exprimer  chaque semaine sur les ondes et sur les médias en ligne et réseaux sociaux.

Avec ce retour à la surface, Joseph Bangakya voudrait éclairer la lanterne des populations de Rungu, où il est candidat Député National, des populations d’Isiro, qui autrefois formait une même circonscription avec Rungu et pour toutes les circonscriptions du Haut-Uélé car il veut que les vrais fils et vraies filles du Haut-Uélé se réapproprient la bonne marche de leur Province ainsi que le choix de leurs représentants à Kinshasa.

Selon un entretien qu’il a accordé à al rédaction de la rfmtv.net, Joseph Bangakya a abordé le point relatif aux  vrais enjeux électoraux et les vrais critères pour un vote utile et efficace. Il estime que la Constitution de la République Démocratique du Congo et la loi électorale fixent les rôles des Institutions et les règles du jeu politique dans notre pays. Les Institutions Nationales et Provinciales, issues des élections dont: le Parlement où l’Assemblée nationale qui est la représentation nationale avec 500 députés nationaux et le Gouvernement, issu de la majorité parlementaire, comme le Gouverneur de Province.

Si une circonscription veut se donner des chances d’avoir un Ministre ou le Gouverneur, il faut voter comme Député National et Provincial des originaires compétents, respectés et appréciés dans toute la Province et dans le monde politique.

Le Gouvernement de la République et le Gouvernement provincial sont les Institutions les mieux placées pour le développement d’une circonscription. Une circonscription ne se développe pas avec des « petits dons » des politiciens souvent mafieux, affairistes et toujours incompétents par ailleurs.

« Le pays est divisé en circonscription, que sont les territoires et les villes. Ceci est fait pour donner aux populations de chaque territoire et de chaque ville, le POUVOIR de choisir l’un d’entre eux, qui ira défendre leurs intérêts au niveau national ou provincial ».

En s’adressant à ses  frères et sœurs, Joseph Bangakya pense qu’il ne faut pas blaguer avec les élections, au risque de perdre encore cinq ans, car un incompétent est élu ou une personne qui n’est pas des communautés de la circonscription.

« Et il se moquera de vous car il a agi sur base de mensonges, de manipulation des jeunes, de distribution d’argent, de petits « dons » et à acheter son siège. Toutes les circonscriptions et toutes les communautés ont des gens capables et compétents: il suffit simplement de prendre conscience des grands enjeux qui découlent des élections pour le comprendre. Le vote n’est pas vraiment une question d’argent mais surtout une question de détermination d’une population et de son organisation. Une population qui a compris et qui est encadrée par des élites responsables fera élire brillamment son digne fils compétent, expérimenté et apprécié à la place du corrompu, du corrupteur et de l’imposteur »

Pendant cet entretien, Joseph Bangakya, a énuméré les cinq critères qu’il faut pour faire un bon choix, dans l’intérêt général de d’une circonscription.

Il faut voter pour:

1. Un originaire du Territoire ou un membre des communautés majoritaires dans une ville;

2. Un homme ou une femme qui a de la compétence et de l’expérience politique;

3. Un Chrétien qui reconnaît Jésus-Christ comme notre Sauveur;

4. Une personne qui a une bonne réputation et des relations politiques bien placées;

5. Un rassembleur, une personne de paix et qui s’est toujours battue pour l’intérêt général.

Il faut éviter de répéter les erreurs du passé. Regardez l’état de nos circonscriptions! Ne vendons plus nos voix et ne  vendons pas nos âmes. Ne blaguons pas avec les élections qui arrivent s’il vous plaît!

Propos recueillis par la rédaction.