Kisangani: Apologie du tribalisme en milieu politique, l’ANR interpellée.

La jeunesse réunie au sein de l’Union Sacrée Contre les antivaleurs à la Tshopo ( USACAT), demande aux services des sécurités, particulièrement à l’Agence Nationale des Renseignements, d’identifier les auteurs des déclarations tribales, de division et de xénophobie et de les mettre à la disposition de la justice pour qu’ils répondent de leurs actes.

Ceci conformément à l’instruction du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi mais également à l’ordonnance loi n°66342 du 7 juin 1966, portant répression du racisme et tribalisme.

Dans un mémorandum adressé au conseil provincial de sécurité de la Tshopo, l’USACAT lance une mise en garde solennelle à tous les acteurs politiques et leurs acolytes qui se complaisent à secouer la « fibre tribale à des fins séparatistes et populistes ».

Elle demande également aux auteurs du concept la « Tshopo n’est pas à vendre« , de mettre à la disposition des services de sécurité, les éléments qui prouvent que la Tshopo est mise en vente, par qui, à quel coût et pour quelle fin, car le sort des milliers de « compatriotes qui risque de se retrouver demain sans identité et sans adresse en dépend ».

USACAT exhorte les députés provinciaux de ne pas se laisser embourber par des discours moyenâgeux et à la population Tshopolaise de rester mobilisée pour des grandes actions à venir.

En rappel, au cours d’une conférence de presse, la conférence des présidents des communautés de base de la Tshopo et Tshopo réveille toi, les présidents avaient déclarés que certains postes de responsabilité au sein de la province doivent être réservés aux seuls originaires de la province tels que le gouvernorat de province.

Pompon BEYOKOBANA

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Close

Catégories

error: Content is protected !!