Kisangani : l’ONG AFIA MAMA outille les formateurs territoriaux sur les stratégies de plaidoyer de lutte contre les VFF/JF

Les violences faites faites à la femme et jeune fille (VFF/JF) est une réalité dans la province de la Tshopo. Dans une étude menée dans les territoires de la province de la Tshopo dans l’objectif d’évaluer le niveau de connaissance et des pratiques de la population, des prestataires sociaux et médicaux en matière de violences sexuelles et celles basées sur le genre indique que 92,6% des enquêtés ont une connaissance sur les violences sexuelles soit 46,8% sur les violences corporelles.
Ces éléments démontrent que les femmes et jeunes filles de la province de la Tshopo font face à des violences qui nécessitent une attention particulière afin d’améliorer leur condition de vie.

Raison du lancement ce jeudi 17 septembre de la formation d’une vingtaine des jeunes, acteurs communautaires et partenaires de soins sur les stratégies de plaidoyer de la lutte contre les violences faites à la femme et jeune fille dans la province de la Tshopo.
Ces assises de trois jours visent à accroitre le niveau des connaissances des participants sur le plaidoyer, l’identification des stratégies de plaidoyer, l’élaboration du plan d’action stratégique de plaidoyer et mettre en place un groupe de plaidoyer.

Pour Charles LIPASO KIRONGOZI chef de bureau provincial de l’ONG AFIA MAMA, l’atelier de ce jour fait suite aux enquêtes menées de janvier à mars 2020 dans la province de la Tshopo sur les violences faites à la femme et à la jeune fille et qui nécessitent des plaidoyers.

« Nous pensons former les formateurs territoriaux par rapport à la question de plaidoyer. Cette question de plaidoyer ne concerne pas seulement la question liée à la violence mais le plaidoyer dans tout le sens possible dans nos territoires de la Tshopo », explique Charles LIPASO KIRONGOZI.

La démographie galopante qui s’observe dans les grandes villes, notamment à Kisangani pour la province de la Tshopo, met la pression sur les infrastructures existantes notamment sanitaires. De plus, les méfaits de cette mutation dans la société renforcent les inégalités de genre en privant les femmes et les jeunes filles du droit d’accès aux services sociaux de base.

C’est pour ça que l’ONG AFIA MAMA met en œuvre le projet de lutte contre les violences faites aux femmes et jeunes filles dans la province de la Tshopo. Dans sa déclinaison, le projet vise à contribuer à la réduction des violences faites aux femmes et à la jeune fille dans trois territoires de la province de la Tshopo, notamment le territoire de Basoko, Yahuma et Ubundu.

Par ailleurs, l’organisation mondiale de la santé estime à 35 % dans le monde, le nombre des femmes qui indiquent avoir été exposées à des violences physiques ou sexuelles de la part de leur partenaire intime ou de quelqu’un d’autre au cours de leur vie.

Jean Claude Fundi

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