Pasteurs » de l’ERC et politiques , blanc bonnet et bonnet blanc…

Politiciens et  » pasteurs » logés à la même enseigne ? Poser la question, c’est y répondre. Du moins si l’on en juge par le spectacle – au propre comme au figuré – que livrent au public les « pasteurs » de la composante « Église de réveil du Congo ».

Désavoué par ses pairs pour « malversation« , le désormais ex- président du… regroupement d’Eglises de réveil refuse de céder le fauteuil. Dodo Kamba, c’est de lui qu’il s’agit, continue à se prévaloir du titre de responsable de cette structure qui fait partie de l’ensemble « confessions religieuses« .

Qui a raison, qui a tort? Difficile de trancher tant dans ce pays chacun voit midi devant sa porte. En l’occurrence, chaque  » oint » prêche pour sa chapelle.

La seule morale à tirer de ce bras de fer est que nos « pasteurs » du regroupement « Eglises de réveil du Congo » se comportent comme des… hommes politiques. Eux qui devaient être des modèles pour les acteurs politiques. Les voilà qui reproduisent avec un rare talent les tares du landerneau politique.

Victimes non collatérales mais directes de l’incurie des hommes politiques sur fond de chamailleries à  n’en point finir, les Congolais connaissent par cœur la partition « ôte-toi de là que je m’y mette » suivie de « j’y suis, j’y reste » qu’ils chantent en chœur. Donnant ainsi raison au chanteur chrétien Patrice Ngoy Musoko lorsque dans une de ses chansons il dit avoir trouvé le monde dans l’église et vice versa.

Actualité oblige, la tentation est grande de faire un parallèle entre les bisbilles entre « pasteurs » et l’épreuve de force au niveau des dirigeants de la ville de Kinshasa.  Là non plus, inutile de chercher  à départager les protagonistes. Chacun voyant la paille dans l’œil de son voisin mais pas la poutre dans le sien.

Et dire que tout ce beau monde- président et questeur  de l’Assemblée provinciale, gouverneur de la ville – fait partie de… l’Union sacrée de la nation. Où se trouve l’union lorsque la désunion est reine et en quoi elle est sacrée quand le sacrilège est permanent. Le VPM en charge de l’Intérieur a constaté ceci et cela. Chez les politiciens comme chez les « pasteurs« . 

José NAWEJ

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