Présence des troupes de l’EAC à Kisangani, les OSC Tshopo exigent leur départ immédiat et sans condition.

C’est une situation qui étonne plus d’une personne dans la ville de Kisangani. Avant, ce sont des rumeurs qui ont commencé à circuler autour d’un déploiement des militaires de l’EAC (East African Community) dans la ville de Kisangani. Enfin, les rumeurs sont devenues une réalité, et tout rassure que les militaires kenyans appartenant à l’EAC sont bel et bien à Kisangani. Une situation qui surprend les organisations de la société civile, les organisations des droits humains et mouvements citoyens réunis dans le cadre de la synergie mapping Kisangani.

Après plusieurs réunions – Luanda, Nairobi, Bujumbura – les forces de l’EAC avaient reçu des missions précises. Alors que les forces kenyanes devaient entrer par Bunangama pour contrer les éléments de M23 et les déloger des zones occupées, les ougandais étaient sensés mettre fin aux ADF en Ituri et les burundais devaient se déployer dans le Sud – Kivu. Mais malgré ces déploiements, la situation sur terrain ne progresse pas.

« …mais, fort curieusement, depuis quelques jours, la population de la ville de Kisangani assiste au cantonnement des troupes kenyanes au camp Bauma, à une dizaine de kilomètres du centre – ville avec leurs équipement…Lors d’une rencontre entre une certaine autorité et une délégation du cadre de concertation de la sociétét civile de la Tshopo, celle – ci prétend que ces troupes sont à Kisangani pour renforcer les capacités des éléments de la PNC. Certains militaires congolaise, y compris kényans, en revanche, disent en privé que les forces kényanes seraient là pour réhabiliter les camps Bauma et Lukusa avant de former les officiers militaires congolais…»

Les responsables des OSC se posent les questions suivantes : quelle est la vraie mission du déploiement militaire kenyan à Kisangani, à près d’un millier de kilomètres du théâtre des opérations militaires ? Quel est le document ou l’accord qui autorise les éléments de l’EAC à assurer le renforcement des capacités des éléments de la PNC et FARDC à Kisangani ?  Combien de temps prendra cette formation ? Qui sont les éléments de la PNC et FARDC sélectionnées pour cette formation et sur quel critère ? Le parlement congolais est – il informé sur cette formation ? 

EAC Présence des troupes de l’EAC à Kisangani, les OSC Tshopo exigent leur départ immédiat et sans condition.

Au regard de ce questionnement, les OSC, Organisation de la Société Civile,  de la province de la Tshopo dénoncent avec véhémence la méthode du gouvernement qui ramène des militaires étrangers sur le sol congolais sans en informer ni le parlement ni ses compatriotes. Elles l’ont font savoir dans une déclaration citoyenne rendue publique le 20 février 2023 et signée par plusieurs responsables des OSC Tshopo.

Pour épargner la ville de Kisangani des nouveaux problèmes en cette année électorale, surtout qu’il n’y a jamais eu ni justice ni réparation en faveur des victimes pour les crimes et pillages commis par les troupes rwandaises et ougandaises, les OSC exigent le départ immédiat et sans conditions des troupes de l’EAC qui sont d’ailleurs contestées par la population de l’Est du pays.

Ces mêmes organisations demandent au gouvernement central, au parlement, à l’Assemblée provinciale et au gouvernement provincial de la Tshopo d’éclairer au plus tôt la population de Kisangani du motif de la présence à Kisangani de ces éléments armés.

Les OSC pensent que le Président de la République devra revisiter ses accords avec les pays voisins, lesquels accords menacent l’intégrité territoriale et la souveraineté de la RDC.

Rédaction.

2 thoughts on “Présence des troupes de l’EAC à Kisangani, les OSC Tshopo exigent leur départ immédiat et sans condition.

  1. Il n’est pas question de garder ces militaires de l’EAC a Kisangani. Immédiatement, ils doivent partir sans condition. Le peuple doit se prendre en charge pour chasser ces militaires Dee l’EAC.

  2. En tout cas une grande félicitation a la population de Kisangani a cette décision prise nous ne savons pas pour quoi notre président continue a ce confier a ses gens soit disant de la CAE….ce sont eux nos énémie numéro un sur ce qu’a la population de prendres ces résponsabilité…nous ne pouvons jamais tolérer ces. Betuses de nos politiciens prostitutes…nous en avons mare avec eux…. Mérci bcp et infiniment aux combatants de notre ville de Kisangani.

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