Social : Naufrage du sacré cœur, on en sait un peu plus sur les causes.

Vendredi, 08 janvier 2021, il est 20 heures locales lorsqu’une baleinière dénommée Sacré Cœur fait des manœuvres pour quitter le beach jaloux jaloux entre le debarquadeur de la traversée de la rive droite du fleuve Congo et la résidence Aquatique non loin du parquet général de Kisangani commet l’inévitable. Alors que les moteurs n’étaient pas encore allumés pour commencer la navigation, la partie supérieure de cette baleinière a cédé suite à la vétusté et surtout, à la surcharge pondérale.


Plusieurs dizaines de personnes portées disparues, quelques rescapés et les recherches continuent pour trouver des éventuels cadavres par une équipe mixte composée de secouristes de la croix rouge de la RDC et d’autres plongeurs ( scafandriers ) en présence du vice gouverneur et gouverneur ad intérim de la Tshopo Maurice Abibu Sakapela.

La baleinière Sacré Cœur quittait la ville de Kisangani comme d’habitude chaque vendredi pour le territoire de Basoko situé à plus de 250 kilomètres en aval du fleuve Congo.
Selon les témoignages des rescapés, contrairement aux habitudes connues, l’embarcation de monsieur Robert Ecossin, très connu à Basoko avait chargé plus de 2000 sacs de ciment gris, de barres de fer qui appartiendraient à la société PHC/LOKUTU ainsi que de nombreux fus de carburant et ce, sans compter les marchandises diverses de particuliers ainsi que les passagers dont le nombre reste jusqu’à présent indéterminés faute d’une manifeste dûment signée par les services du commissariat fluvial qui sont injoignables depuis ce drame.

Depuis ce matin, le Maire de la ville de Kisangani, Jean-Louis Alaso est arrivé sur le lieu du drame ainsi que le gouverneur ad intérim. Ce dernier a, autorisé l’équipe de l’ANAFLUKIS, une association de navigateurs de Kisangani accompagnée des quelques plongeurs qui sont à pied d’œuvre pour décharger l’embarcation aux fins de sortir les corps coincés à l’intérieur.


Hier tard dans la nuit, trois corps avaient été repêchés, deux femmes et un enfant conduits à la morgue de l’hôpital général de référence de Kisangani.
En ce moment, les éléments de garde républicaine, la police ainsi que les services spécialisés sécurisent le lieu pour permettre à l’équipe de plongeurs de faire calmement leur travail.

Sébastien Mulamba.

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