Tshopo : Gestion du Gouvernement Nikomba, un activiste pro-démocratie s’exprime.
Le Gouvernement Nikomba semble se porter mieux, à en croire les déclarations faites ce jeudi 27 Juillet 2023 par Jordan Saïdi Atibu au cours d’un point de presse tenu à l’hôtel Ruwenzori. Ce membre de la Nouvelle Dynamique de la Société Civile, un des farouches critiques de la gestion de Madeleine Nikomba, a opéré un virement étonnant.
En effet, Jordan Saïdi pense que la bonne gouvernance ou mieux la gouvernance efficace ne peut être effective qu’avec la seule volonté des dirigeants, et que le mécanisme de contrôle doit être de mise pour que les dirigeants ne soient concomitamment exécuteurs et contrôleurs. C’est pourquoi, explique-t- il, la loi prévoit un mécanisme institutionnel de contrôle dont le parlement au niveau national et les Assemblées provinciales au niveau des provinces.
« …Cependant pour des raisons politiques évidentes, ce contrôle s’avère inefficace voire inexistant si ce n’est pour de raisons alimentaires. Pour combler les limites de ce contrôle dit institutionnel, les démocraties modernes acceptent la participation des citoyens dans ce processus ; c’est le contrôle citoyen. C’est dans ce cadre que je donne mon point de vue par rapport à la gestion de notre province à ce jour… »
Jordan Saïdi est parti d’un raisonnement depuis l’investiture de Madeleine Nikomba. Pour lui, nombreux sont les Tshopolais qui étaient sceptiques quant à l’avenir de la province qui était désormais entre les mains d’une jeune dame. Scepticisme légitime, selon lui, étant donné que c’était pour la toute première fois qu’une femme détienne la destinée de la province à l’issue des élections libres et transparentes.
« ..Aujourd’hui la situation n’est plus la même dans l’opinion publique tant provinciale que nationale. En effet, après avoir déniché les labyrinthes qui freinaient le décollage de la Tshopo, l’autorité provinciale ne cesse de surprendre positivement les Tshopolaises et Tshopolais. De l’Est à l’Ouest, du Nord au Sud en passant par le Centre les grands travaux sont lancés à la satisfaction comblée non seulement des Tshopolais, mais aussi et surtout du Chef de l’Etat, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui voit dans elle, une référence dans la matérialisation de sa vision pour le développement de notre pays… »
Dans son exposé, cet activiste pro – démocratie, explique que Nikomba avait promis la réhabilitation du stade Lumumba, le rétablissement rapide de l’électricité et la réhabilitation de la voirie urbaine.
A ce jour, martèle Jordan Saïdi, la population constate que la Gouverneure est allée au- delà de ses promesses. Non seulement les travaux de la réhabilitation du stade Lumumba prennent une vitesse de croisière, mais aussi la turbine 3 de la centrale hydroélectrique de la Tshopo est complétement réparée et est en cours d’être montée pour que le Boyomais de chaque coin de la ville soit servi en électricité.
Outre ces travaux précités, l’orateur du jour a cité beaucoup d’autres réalisations déjà faites. A titre illustratif, il cite la dotation des engins roulants et autres équipements importants à la Police Nationale Congolaise, la réhabilitation de la route Simi-simi, l’achat de deux véhicules anti-incendie, la réhabilitation du tronçon routier allant du parking Lubutu jusqu’à l’Université de Cepromad, la réhabilitation de la route Kandangba, la réhabilitation de la 18e avenue Kabondo jusqu’à la Transversale, la construction du pont Katchuya dans la commune Kisangani, la réhabilitation de la route Aspiro jusqu’au croisement Christ-Roi, la modernisation du tronçon routier Hellénique jusqu’à la Beltexco. Il va jusqu’à parler du robot roulage, même s’il n’est pas encore installé.
A lui de conclure que toutes ces réalisations inédites poussent beaucoup à dire que Madame Nikomba Sabangu était la pierre triangulaire qui manquait pour la reconstruction de la Tshopo.
La Rédaction.