Tshopo : la province n’a pas de chance, elle n’a pas une société civile (porte-parole du gouverneur)

 

L’assistant en communication et porte parole du gouverneur de la province de la Tshopo estime qu’il n’existe pas une société civile au sein de la Province. Jean Stanis Bilanga réagissait ainsi à la demande de démission du gouverneur de province Louis-Marie Wale Lufungula par le cadre de concertation de la société.

“Nous regrettons que la province de la Tshopo n’ait pas des sociétés civiles. Il y a tout simplement une société civile politisée car nous savons comment fonctionne celle-ci”, argumente le porte-parole du gouverneur de province.

Il indique que la société civile n’est pas un adversaire de l’autorité politique établie. Pour Jean Stanis BILANGA, la société civile est un partenaire des gouvernants.

lorsqu’il y a une situation donnée dans la société, les gouvernants et la société civile doivent faire en sorte que la solution soit trouvée pour le bien-être de la population”, affirme-t-il.

Le porte-parole du gouverneur de province balaye d’un revers des mains toutes les accusations portées contre le gouverneur de province. Il qualifie le rapport du contrôle citoyen exercé par le cadre de concertation de la société civile d’infondé. A l’en croire, ce rapport manque des preuves pour vérifier les allégations contenues dans ce document. Tout porte à croire que ce texte endossé par le cadre de concertation de la société civile a été rédigé dans des officines politiques, rapporte Jean Stanis BILANGA.

Bien que n’ayant pas participer à ce contrôle citoyen, le président de la société civile forces vives de la Tshopo recadre le porte-parole du gouverneur de province. David YOFEMO souligne que les organisations de la société civile ont entre autres comme rôle, de procéder au contrôle citoyen.

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nous devons tous comprendre que le souverain primaire doit participer à la prise de décisions gouvernementales. Le citoyen, à travers les organisations de la société civile, a pour rôle de procéder à un contrôle citoyen afin d’évaluer les avancées du gouvernement et l’efficacité de la politique mis en œuvre”, précise le président de la société civile forces vives.

Il pense qu’une politique inefficace devra être stopper et remplacer par quelque chose de mieux.

Dans une correspondance adressée au gouverneur de province dont une copie est parvenue à notre rédaction, le cadre de concertation de la société civile de la Tshopo, appelle le gouverneur de Province Louis-Marie Wale Lungula à démissionner. D’après ce document, cette structure citoyenne accuse l’autorité provinciale de plusieurs griefs notamment, la mauvaise gestion, la complicité dans la vente des espaces du marché central, le tribalisme ainsi que le pillage des ressources naturelles dans les territoires de Banalia et Basoko.

Jean Claude FUNDI.

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