Tshopo : Gouvernement Madeleine Nikomba : « Un gouvernement provincial aux antipodes de nos attentes » (Saidi Atibu).
La Gouverneure de la province de la tshopo a publié son gouvernement provincial le vendredi 28 octobre 2022. Un gouvernement constitué de 30% de femmes. Cependant, à moins de 24 heures de sa publication, le gouvernement provincial de la Tshopo est sujet des critiques. C’est le cas de Jordan Saidi Atibu activiste pro-démocratie, président provincial de la nouvelle dynamique de la société civile, NDSCI en sigle.
Pour lui, le service minimum de la gouverneure était constitué des élites qui pouvaient l’aider à mieux faire, car certains d’entre eux sont des enseignants des universités ayant un curriculum vitæ séduisant et non-dubitatif. Il estime que le gouvernement provincial publié le vendredi 28 octobre est issu d’un hold-up électoral et dont les tractations politiques ont contraint la gouverneure à constituer une équipe gouvernementale douteuse.
« Il ne s’agit pas de prendre une personne parce-qu’elle est femme, mais il faut prendre une femme parce qu’elle est compétente. Dans la formation d’un gouvernement, être femme n’est pas un critère. Même si cela est constitutionnel, mais il faut tenir compte du profil, du parcours. Il y a des objectifs ponctuels, il y a toute une cuisine interne qu’il faut respecter » Nous sommes étonnés de voir certains députés provinciaux nommés ministres, alors qu’à l’hémicycle, ils n’ont le travail que de signer sur la liste des présences des différentes plénières.
En effet, estime Jordan Saidi Atibu, l’exécutif provincial vient de signer et sceller son fiasco.
« ...si nous avions une assemblée provinciale regorgeant à son sein des élus intègres et honnêtes, ce gouvernement des troubadours ne vaut pas d’être investi. Malheureusement la plupart d’entre eux sont des vénaux et des insatiables. La tshopo fait ses derniers soupirs…«
La Rédaction