Tshopo / Kisangani : La NDSCI promet de mener des actions contre les autorités au cas où l’insécurité persiste dans la ville. (Communiqué)

La nouvelle dynamique de la société civile, NDSCI, de la TSHOPO reste très préoccupée par le climat malsain d’insécurité dans lequel la ville de Lumumba est plongée. Depuis le début de ce mois de février, la population boyomaise est victime du banditisme urbain, des cas des cambriolages et vols à mains armées sont enregistrés du jour au lendemain. Dans un communiqué rendu public et signé par Jordan Saïdi Atibu, son Président Provincial, la NDSCI estime que la Ville de Kisangani a perdu sa réputation de ville tranquille, sereine et stable, car le regain d’insécurité refait surface.

Cette situation funeste, poursuit le communiqué, tend à devenir incontrôlable a tel point que la population ne sait plus à quel saint se vouer.

« …Ceci démontre combien les autorités politico-administratives et les services de sécurité ont vachement failli à leurs missions régaliennes. Leur inaction et silence certifient l’insouciance pour la restauration de l’autorité de l’Etat  dans la ville de Kisangani qui se pervertit en une terre fertile de délinquance juvénile et de banditisme, quand bien même que le tout premier axe prioritaire du programme d’action du gouvernement provincial de la Tshopo est la restauration de l’autorité de l’Etat  qui semble être jeté dans les archives les moins utiles du gouvernement provincial investi il y a plus de 100 jours… »

La situation sécuritaire étant devenue alarmante, la NDSCI exige du Gouvernement Provincial, la reprise de patrouille mixte (policiers et militaires) le plus tôt possible, surtout dans des zones considérées comme bastion des hors-lois, la dotation de la police nationale congolaise des équipements (4 jeeps pour la ville de Kisangani et 15 motos pour les communes et territoires) tel que prévu dans l’annexe du programme d’action du gouvernement provincial de la Tshopo, et de s’impliquer sur le renforcement de l’effectif des éléments au commissariat de la police nationale congolaise. La NDSCI estime qu’il est important d’installer des commissariats de la Police Nationale Congolaise dans les cite s où ils n’existent pas.

Face à cette situation inquiétante, la NDSCI demande au Maire de la ville de se réveiller de sa torpeur, de mettre à la disposition du commandement ville les moyens pour la mobilité des agents de l’ordre affectés, et d’informer graduellement la population sur l’évolution de la situation sécuritaire à Kisangani.

La population devra

« …faire preuve de patriotisme en dénonçant toute personne ou groupe des personnes vivant dans nos milieux et dont le doute plane sur leurs identités et leurs professions, et de collaborer avec le service de sécurité, la société civile, le mouvement citoyen pour toute sorte de dénonciation.… »

La nouvelle dynamique de la société civile, NDSCI, TSHOPO menace d’amorcer des actions non – violentes de grande envergure pour exiger la démission des autorités censées protéger la population mais qui ont fait preuve d’incompétence gravissime.

Redaction

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