TSHOPO : Mise au point de l’honorable Augustin OSUMAKA  LOFANGA face aux attaques à répétition de ces derniers jours contre les élus nationaux de la Tshopo.

Après la dénonciation de l’Honorable député national Eliezer Ntambwe, lors de la plénière du mardi 25 Octobre, à propos de la cargaison des boîtes de sardines avariées, des voix se sont élevées pour dénoncer l’inaction des députés de la Tshopo. En effet, plus de 6.350 cartons des sardines ‘’Anny’’ déjà avariées – impropres à la consommation – ont été aperçu en chargement sur un bateau à destination de Kisangani.

Certains habitants de la Tshopo, ne peuvent tolérer le silence de leurs élus face à ces attaques à répétition sur les réseaux sociaux et expriment leur ras-le-bol. C’en est de trop pour les élus nationaux de la tshopo qui ne supportent plus ces attaques. Parmi eux, l’Honorable Augustin Osumaka. Ce dernier pense que ne pas réagir à toutes ces attaques serait un suicide collectif. Nous vous livrons ci – dessous, l’intégralité de sa réaction.

Après le feuilleton Kabuya, dont certains récitent encore l’ancienne version comme une évangile, malgrè que l’auteur lui-même avait rectifié son propre discours. (Quel complexe éhonté mon œil ). Vient encore la motion d’information du collègue Eliezer Ntambwe, élu de la Lukunga à Kinshasa, qui a dénoncé de la plénière du mardi 25 octobre, alors que nous étions personnellement dans une autre démarche  chez FONER. Tous avons suivi la déclaration faite par le collègue, Eliezer Ntambwe.

Et cela, Dieu Merci, c’était  en lingala et ça  ne prête aucune confusion dans  l’interprétation. « Honorable président, j’étais dans la plénière et on m’a appelé, me priant de me rendre d’urgence au port. J’y suis allé rapidement et, effectivement, j’ai vu un chargement des cartons de sardines avariées à destination de Kisangani pour tuer nos frères, etc. »

Nous étions tous informés au même moment, qu’on soit députés ou pas, et ensuite la toile s’est enflammée encore  pour dénigrer les élus du peuple devenus presque torchons ou pires ennemis de ceux qui convoitent les sièges que nous occupons et quelques fans moins avertis également emboîtent leurs pas.  Mais, parmi eux,   il y a des hommes intègres qui comprennent et qui réagissent contredisant ainsi ceux de la première catégorie évoquée supra.

Pour tout habitant Kinshasa (kinois), presque la majorité connaît l’honorable Eliezer Ntambwe, Papa Molière, Papa sango (Israël  Mutombo) et Ndeko zulu ( jules), tous journalistes connus. Pour Eliezer Ntambwe, son  numéro est connu de tous parce que c’est un journaliste d’investigation devenu célèbre dans ses émissions, telles que « Tokomi wapi ? », « Kinshasa makambo », « Mwana kolo lopango ».  C’est sa profession qui l’a rendu célèbre surtout avec son style dénonciateur des événements. Aujourd’hui, il siège avec nous aussi comme le faisait Zacharie Bababaswe à la législature passée.

Et donc les kinois ayant constaté  cette cargaison des sardines avariées à destination de Kisangani au port,  ils ont vendu la mèche en appelant leur élu parce le numéro de ce dernier est toujours affiché au bas de l’écran même quand ce dernier présente son émission  » lisolo na député « . C’est une preuve qui justifie la proximité d’un élu et ses électeurs. Où et le mal si cette dénonciation a été portée  par lui à la plénière ? Bien que le souhait de certains était de voir qu’un élu de la Tshopo puiss conduire cette motion parce que la cargaison voulait prendre la destination de Kisangani. C’est  une revendication légitime. Mais humblement, les élus kinois n’ont pas les numéros numéros téléphoniques des élus de la Tshopo pour que cette dénonciation passent par eux.   Supposons que ce chargement se passait à Kisangani là où nous sommes suffisamment connus des nôtres, on pouvait aussi avoir un coup de fil si pas par un responsable des services  basés au port, même par un manoeuvrier. Mais à Kinshasa, dans les milieux des ports privés, nous passons pour des véritables inconnus. Franchement, et nous n’avons pas besoin d’usurper une quelconque notoriété ici à Kinshasa. Nous sommes boyomais et nous le restons.

Regret de constater un acharnement envers les élus de la Tshopo qui surgit à la fin de la législature. Et pouratnt, les élections s’annoncent déjà à pas de géants et que les meilleurs gagnent.

Chers frères et sœurs de la Tshopo, à Kabuya, j’ai demandé le respect, rien que le respect.  A la génération androïd, je vous demande d’arrêter avec ette camapagne de dénigrement. Je vous demande d’arrêter parce que nous vos frères, vos aînés, vos cadets, vos oncles, vos parents et pourquoi pas vos élus, vouloir ou pas, nous sommes encore là en tant que tels. Et de préciser que parmi les élus de la tshopo, vous ne trouverez aucun ignare ou un aliboron. Et pouratnt, ailleurs, dans d’autres provinces et circoscriptions,  on en trouve. Mais curieusement, ils sont respectés par leurs propres frères et électeurs.

Nous ne sommes pas nés avec le titre de « honorable », et nous n’allons pas mourir avec. Un jour, nous quitterons l’assemblée nationale. Gardons nos liens de fraternité. Je vous salue tous.

Pendant ce temps, une commisison a été mise sur pieds, composée de députés du caucus de la Tshopo  et de deux membres du bureau de  l’Assemblée Nationale. Cette commission est déjà au travail avec tous les responsables des services intervenants dans ce secteur. Bref, c’est déjà une affaire d État.

La Rédaction.

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