RDC : les défenseurs des droits humains en quête d’une loi pour leur protection.

Les défenseurs des droits humains en RDC sont confrontés à plusieurs difficultés dans l’exercice de leur métier. Ces derniers méritent une protection de la part de l’Etat Congolais en vue d’œuvrer en toute quiétude.

Pour y parvenir, le groupe Lotus, une organisation non gouvernementale des droits humains basée à Kisangani a organisé du 4 au 5 décembre 2020 à Kinshasa, la III ème table ronde nationale entre les autorités publiques et les défenseurs des droits humains en RDC.
Assises qui avaient pour objet principal, de contribuer au renforcement du partenariat entre les autorités publiques Congolaises et les défenseurs des droits humains.
Elles visaient également l’obtention d’un consensus sur le projet de loi portant protection des défenseurs des droits de l’homme en République démocratique du Congo à soumettre au parlement.

Les participants à cette troisième table ronde nationale recommandent ce qui suit :
• Au gouvernement congolais

  • d’initier dans un délai raisonnable un projet de loi sur la protection des défenseurs des droits humains en RDC conforme à la déclaration des nations unies communément dénommée déclaration sur les défenseurs des droits humains adoptée le 09 décembre 1998 ;
  • de veiller au respect des standards internationaux des procès équitables ;
  • de doter des moyens conséquents la commission nationale des droits humains, la CENI et toutes les autres institutions d’appui à la démocratie.

• Au parlement

  • d’accélérer le processus d’élaboration et d’adoption des lois essentielles sur la protection des défenseurs, des répressions des crimes internationaux du passé, la commission de vérité, le fonds de réparation en faveur de victimes des crimes graves ainsi que sur la protection des victimes et des témoins impliqués dans le processus judiciaire en RDC.
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Une vue de l’assistance

Cette table ronde qui a connue la présence du ministre des droits humains André Lite, ont participé, 100 personnes issues des représentants des institutions publiques, de la société civile ainsi que les partenaires nationaux qu’internationaux.

Le groupe Lotus fort de ses expériences depuis 30 ans dans ce domaine a pu organiser deux précédentes tables rondes en mai 2011 et juillet 2012. Des tables rondes qui ont mis ensemble les autorités publiques et défenseurs des droits humains et qui ont produit des résultats palpables et efficaces, confirme Dismas Kitenge, président du groupe Lotus.

Jean Claude Fundi

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