Agression contre la RDC: quid de la « VAR » des experts de l’ONU ? (Tribune de José Nawej)

Cela n’aura échappé à aucun féru du ballon rond. Depuis le lancement du mondial Qatar 2022, l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR) est systématiquement mise à contribution pour trancher sur le penalty. Tel un arrêt de la Haute cour, le verdict de la (ou du) VAR est sans appel. Et ne souffre d’aucune contestation.

Mutatis mutandis, grâce à la VAR, les experts des Nations unies ont déjà attesté la énième agression du Rwanda contre la RDC. Les Congolais ne comprennent pas que la « communauté internationale » en commençant par l’ONU n’arrive pas à donner une suite logique au résultat de la VAR !

Pas l’once d’une condamnation claire de Kigali. Pas le moindre début d’une demande de retrait des militaires rwandais du territoire rd congolais. Pas la moindre déclaration de solidarité avec la RDC et le peuple congolais victimes de la politique belliciste du régime rwandais.

A la place, ce sont des tonnes de communiqués « génériques » où agresseurs et agressés ; bourreaux et victimes ; gouvernement légal et hors-la-loi sont invariablement conviés à des discussions selon les feuilles de route de Luanda et de Nairobi.

Pas besoin d’un sondage, pourtant, pour savoir que les Congolais, dans leur écrasante majorité, sont opposés à tout ce qui s’apparenterait aux négociations avec les « rebelles » et leurs souffleurs. Non sans raison.

Que de forums post-agressions n’a-t-on pas organisés pour une « solution durable » à l’innommable crise ? Que d’accords Kinshasa n’a-t-il pas signés avec Kigali et Kampala pour mettre fin à la guerre ? Pour ce faire, que de concessions -parfois fort peu orthodoxes et…au noir – les officiels rd congolais n’ont-ils pas consenties pour « acheter » la paix avec le Rwanda et l’Ouganda ?

A l’arrivée, pas le moindre début de retour sur investissement. Bien au contraire, s’il y a un dindon de la farce dans ce qui, au finish, sonne comme une suite de marchés de dupes, c’est bien la RDC.

Double, triple, quadruple voire quintuple peine pour le Congo-Kinshasa qui aliène à chaque « marchandage » un peu de ses ressources au profit des voisins. Lesquels n’en continuent pas moins de piller, de sponsoriser des rébellions, de déstabiliser, de clochardiser et même de décimer de paisibles populations que les mêmes agresseurs accusent, par-dessus le marché, de développer le discours de la haine.

Accusation sans preuve reprise systématiquement en chœur et par cœur par les bonzes de la « communauté internationale« . C’est la totale.

José NAWEJ

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