Elections en mode clair-obscur… (Tribune de José Nawej)

A moins de trois mois des élections, que de signaux contradictoires ! Que de messages floutés ou brouillés ! Que de certitudes teintées de doutes ! Que d’instants d’invisibilité et donc d’illisibilité dans ce qui a tout l’air visible et par conséquent lisible ! Bienvenus dans le royaume du clair-obscur.

Faudrait-il  mettre à contribution l’immense Platon avec sa théorie binaire du monde sensible, pâle reflet du monde des idées pour comprendre la séquence en cours ? Serait-il un peu fort de café de croire que l’on est dans un jeu de rôle ou encore dans un spectacle  » ombre et lumière  » ? Serait-il inintéressant de savoir qui est réellement qui, qui roule pour qui, qui roule qui et qui joue à quoi en ce moment  sur la scène politique ?

 Et si nombre d’acteurs majeurs  étaient déjà dans le coup d’après ? Et si la course à l’échalote… présidentiel au sein des oppositions était mue par bien autre chose que le bail au Palais de la nation et à la cité de l’UA ? Que cacherait la visite de l’ancien Rais tanzanien au Katanga  connu pour être très proche du non moins ancien Rais rd congolais ? D’où viendraient ces signes avant-coureurs des …négociations ?  Quels en seraient les termes de référence ? Elles mettraient aux prises quels acteurs ?   Last  but not least, les élections auront-elles vraiment lieu le 20 décembre prochain ?

Des questions …Les nuits qui nous séparent du jour j – le fameux  day- apporteront la lumière.  La nuit, renseigne un proverbe, tous les chats sont gris.

De fait, depuis les années Mobutu, les acteurs politiques se déploient à découvert… la nuit.  Le jour, ils servent à la population ce que celle-ci veut bien écouter, entendre  et voir.

 Moralité, la face diurne est souvent le reflet frelaté du visage nocturne. On a là avec une forte dose de tropicalisation les deux mondes théorisés par Platon, à savoir le monde sensible et le monde intelligible. Le hic, c’est qu’à ce stade seule une poignée d’initiés d’ici et d’ailleurs sait où en est  le pays. Et où on va.  Allons-y seulement.   

José NAWEJ

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