Enseignement Primaire et Secondaire : Rentrée scolaire à Kisangani : un pavé dans la mare
La rentrée scolaire 2024-2025 effective ou timide, disons le, a été affective, malgré quelques agitations du banc syndical des enseignants. A Kisangani dans la province de la Tshopo, le lancement s’est déroulée à l’école primaire Mwangaza, une école conventionnée catholique de renom dans la ville de Kisangani avec un retard criant et sans précédent.
Cérémonie de lancement de façade ?
L’on ne cessera de rappeler, la notion de temps est une boisson amère pour les autorités congolaises en général et en particulier celles de la province de la Tshopo et de la ville de Kisangani. Alors que les cours débutent à 7h30’, il a fallu attendre jusque 9h40’ pour que le protocole annonce le début de la cérémonie du lancement officiel de la rentrée scolaire 2024-2025 par l’autorité provinciale. Pourtant les élèves, les enseignants et quelques parents étaient présents depuis 7 heures pour cette activité qui devrait donner le go de la rentrée des classes.
Certains parents qui ont amenés leurs enfants qui, pour la première fois, débutent les études (1ère année primaire) n’ont pas attendus cette cérémonie. Fatigués, plusieurs parents étaient obligés de ramener les tous petits à la maison.
« Mon fils est tellement fatigué. Il est 9 heures et il est toujours debout depuis 7 heures pour attendre la cérémonie. Je suis obligé de le ramener à la maison. Nos autorités n’ont pas la notion de temps », s’est confié à notre rédaction, un parent visiblement en colère.
Finalement, c’est à 9h40 que le vice-gouverneur de la Tshopo fera son apparition à l’esplanade de l’école primaire Mwangaza. Chose étonnante, ni l’assemblée provinciale moins encore la maire de la ville de Kisangani n’ont été présents à la cérémonie. N’ont-ils pas étaient informés ? Est-ce moins intéressant ? Difficile de répondre à ces questions.
Par ailleurs, cette cérémonie qui a bénéficié de la participation de quelques écoles voisines de Mwanganza, n’a pas connu un engouement. Juste après le lancement officiel, les enfants ont été obligés de rentrer à la maison.
Rédaction.